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Sánchez Déclare Une Nouvelle Guerre Au Président D'Iberdrola Dans Son Récit De L'Apagón

Publié le : 8 mai 2025

Contexte Politique et Énergétique

Le discours du président du Gouvernement, Pedro Sánchez, a révélé une insinuation frappante concernant le président d'Iberdrola, Ignacio Galán. Dans ses propos, il a laissé entendre que Galán est un « ultrarrico » qui aurait des liens avec des membres du Parlement, défendant ainsi des intérêts nucléaires.

Ce ton, à la fois insolite et préparé, a suscité des interrogations. Sánchez a critiqué ceux qui accusent son gouvernement de ne pas avoir fourni d'informations sur le récent apagón, tout en promouvant des solutions alignées sur leur propre agenda idéologique.

Accusations et Réactions

Les accusations de Sánchez visent clairement les entreprises énergétiques, notamment Iberdrola et Endesa. Il a demandé que ces « ultrarricos », propriétaires de centrales nucléaires, prennent en charge les coûts des déchets nucléaires. Cette déclaration a été interprétée comme une attaque directe contre Galán, qui, en 2024, a gagné plus de 14 millions d'euros.

Juan Sánchez-Calero, président d'Endesa, bien qu'il n'ait pas de pouvoirs exécutifs, a également été mentionné. La majorité du Parlement a compris que la cible principale était Galán, qui est un actif dans cette guerre de déclarations avec Sánchez.

Impact Économique et Stratégies Politiques

Malgré la virulence des propos de Sánchez, l'impact sur le marché boursier a été limité. Iberdrola a même enregistré une hausse de 0,25%, atteignant une valeur de 103 milliards d'euros. Cela indique que le président du PSOE utilise une de ses vieilles stratégies pour unir son parti face à des enjeux économiques actuels.

La situation est délicate, avec une augmentation significative des dépenses militaires et un apagón historique en Europe. Sánchez a qualifié de « manipulation gigantesca » l'utilisation de cet événement pour promouvoir l'énergie nucléaire, qu'il considère comme superflue.

Sources d'Énergie et Futur Durable

Dans ses déclarations, Sánchez a reconnu que les sources d'énergie traditionnelles, qu'il critique, ont permis de résoudre rapidement la crise. Il a affirmé que ce ne sont pas les centrales nucléaires espagnoles, mais plutôt les centrales à cycle combiné et les interconnexions avec la France et le Maroc qui ont été déterminantes.

Il a également souligné le rôle des barrages hydroélectriques gérés par Iberdrola. Bien qu'il défende un avenir basé sur les énergies renouvelables, des figures comme le commissaire européen de l'énergie, Dan Jorgensen, soutiennent que l'énergie nucléaire reste nécessaire durant la transition énergétique.

Conclusion

Les tensions entre le gouvernement et les grandes entreprises énergétiques comme Iberdrola mettent en lumière des enjeux complexes. La politisation des débats autour de l'énergie nucléaire soulève des questions sur la stratégie à adopter pour l'avenir énergétique de l'Espagne. La nécessité d'une transition vers des sources renouvelables est évidente, mais le rôle des énergies traditionnelles ne peut être ignoré.

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