Un nouveau chapitre tragique s'est ouvert dans le conflit israélo-palestinien. Un drone israélien a ciblé un immeuble à Saïda, tuant un important commandant du Hamas, ainsi que ses deux enfants adultes. Cette opération, survenue vendredi matin, souligne l'escalade des tensions dans la région.
Selon l'armée israélienne, la victime est Hassan Farhat, âgé de 63 ans, désigné comme un « terroriste » et commandant de la section ouest du Hamas au Liban. Tsahal l'accuse d'avoir orchestré de nombreuses attaques contre des civils israéliens depuis le début de la guerre le 7 octobre 2023.
Les frappes ont causé des dégâts considérables dans le quartier densément peuplé de Saïda. Un correspondant de l'AFP a rapporté la destruction de l'appartement ciblé, qui était en flammes, ainsi que des dommages aux bâtiments voisins et aux véhicules.
Cette attaque a suscité l'indignation, car elle survient malgré un cessez-le-feu en vigueur entre le Liban et Israël. Le Premier ministre libanais, Nawaf Salam, a dénoncé cette action comme une « agression flagrante » contre la souveraineté du Liban.
Emmanuel Macron a également appelé Israël à respecter le cessez-le-feu, soulignant l'importance de la paix dans la région. Les tensions restent vives, et cette frappe ne fait qu'aggraver la situation déjà fragile.
Ce n'est pas la première fois que Saïda est touchée par des frappes israéliennes. En février, un responsable du Hamas avait déjà été tué dans une attaque similaire. De plus, des frappes récentes sur la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah, témoignent d'une intensification des hostilités.
Depuis le début de la guerre à Gaza, le Hezbollah a ouvert un front contre Israël, affirmant soutenir le Hamas. Cette dynamique a conduit à une escalade des violences, avec des bombardements israéliens intensifiés au Liban.
La situation au Proche-Orient demeure tendue et complexe. Les récents événements à Saïda et les frappes israéliennes soulignent les défis persistants pour la paix. Les appels à un cessez-le-feu doivent être pris au sérieux pour éviter une escalade supplémentaire du conflit.