Gaza : Le Hamas « ne souhaite pas reprendre la guerre » mais dénonce « le meurtre à petit feu » des détenus palestiniens

Situation actuelle au Proche-Orient

La situation au Proche-Orient est préoccupante. Bassem Naïm, un membre du bureau politique du Hamas, a récemment partagé ses inquiétudes concernant le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas. Selon lui, cet accord est en danger et pourrait s'effondrer à tout moment. Les négociations pour la deuxième phase de la trêve, qui devaient commencer lundi, semblent ne pas avoir avancé.

Naïm accuse Israël de procrastination dans l'application de la première phase de l'accord de cessez-le-feu, qui a été en vigueur depuis le 19 janvier. Il souligne que cette situation met l'accord en péril et pourrait entraîner son effondrement. Aucune information n'a été diffusée sur l'état des discussions concernant la libération des otages et la fin définitive du conflit.

Position du Hamas sur les négociations

Bassem Naïm a affirmé que le Hamas est prêt à participer aux négociations au Qatar pour la deuxième phase de l'accord de cessez-le-feu. Il a insisté sur le fait que le Hamas ne souhaite pas reprendre la guerre qui dure depuis octobre 2023. Ce membre du bureau politique a déclaré que la reprise des hostilités n'est ni leur souhait ni leur décision.

Cette position montre une volonté de dialogue, malgré les tensions persistantes. Le Hamas cherche à éviter une escalade supplémentaire des conflits, tout en restant ouvert à la discussion pour une résolution pacifique.

Conditions des prisonniers palestiniens

Le Hamas a dénoncé ce qu'il qualifie de meurtre à petit feu des détenus palestiniens dans les prisons israéliennes. Cela fait suite à l'hospitalisation de sept prisonniers récemment libérés en échange de trois otages israéliens. Ces hospitalisations mettent en lumière les mauvais traitements subis par les prisonniers dans les établissements pénitentiaires israéliens.

Selon le Hamas, ces événements illustrent le mépris des autorités israéliennes pour la santé et l'âge de ces prisonniers. Bassem Naïm a appelé les pays arabes à ne pas normaliser leurs relations avec Israël dans ce contexte difficile.

Réactions internationales

Suite aux déclarations de Benyamin Netanyahou sur un accord avec l'Arabie saoudite, Riyad a réagi fermement. Le pays a affirmé qu'il n'y aurait aucune normalisation sans la création d'un État palestinien. Cette position a été qualifiée d'inébranlable par les autorités saoudiennes, soulignant leur engagement envers la cause palestinienne.

Les négociations entre l'Arabie saoudite et Israël, qui avaient débuté en 2020, ont été suspendues à la suite des conflits en cours à Gaza. Cette situation montre les tensions persistantes dans la région et la complexité des relations internationales.

Conclusion

En résumé, la situation au Proche-Orient est marquée par des tensions croissantes et des incertitudes quant à l'avenir du cessez-le-feu. Le Hamas reste ouvert aux négociations, mais les conditions des prisonniers et les réactions internationales compliquent le tableau. Les prochaines semaines seront cruciales pour déterminer l'évolution de ce conflit.