Hamas a déclaré que cinq de ses membres ont été tués lors d'une attaque aérienne israélienne à Doha, au Qatar. L'organisation a affirmé qu'une tentative d'assassinat de son équipe de négociation a échoué. Cette équipe se réunissait pour discuter d'une proposition de cessez-le-feu des États-Unis lorsque des explosions ont eu lieu.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a justifié l'attaque, la qualifiant de totalement justifiée car elle visait des dirigeants de Hamas responsables de l'attaque du 7 octobre 2023. Cette attaque a déclenché la guerre à Gaza.
Le Qatar a condamné l'attaque israélienne, la qualifiant de cowardly et de violation flagrante du droit international. Le ministère de l'Intérieur qatari a rapporté la mort d'un membre de sa Force de sécurité intérieure, sans mentionner de pertes du côté de Hamas.
La Maison Blanche a exprimé que le président américain, Donald Trump, considérait l'incident comme malheureux, mais que l'élimination de Hamas était un objectif digne. Le Qatar, allié clé des États-Unis, joue un rôle de médiateur dans les négociations entre Hamas et Israël.
Témoins à Doha ont rapporté avoir entendu jusqu'à huit explosions distinctes. L'attaque a touché des bâtiments résidentiels abritant plusieurs membres du bureau politique de Hamas. Les autorités israéliennes ont rapidement revendiqué la responsabilité des explosions.
Les Forces de défense israéliennes (IDF) ont déclaré avoir mené une frappe précise ciblant la direction de Hamas. Netanyahu a ajouté que cette action était justifiée, étant donné les récents attentats à Jérusalem et à Gaza.
Hamas a dénoncé l'attaque comme un crime odieux et une agression flagrante contre les normes internationales. Dans un communiqué, le groupe a affirmé que l'assassinat de son équipe de négociation avait échoué, tout en nommant les membres tués, dont le fils de Khalil al-Hayya.
Hamas a également tenu les États-Unis co-responsables de l'attaque en raison de leur soutien à l'armée israélienne. La Maison Blanche a été informée par le militaire américain de l'attaque israélienne, suscitant des critiques sur la légitimité de cette opération.
Le gouvernement qatari a réagi avec colère, qualifiant l'attaque de violation flagrante des lois internationales. Des déclarations similaires ont été émises dans le monde arabe, notamment par l'Arabie Saoudite qui a dénoncé l'agression israélienne.
Le secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a également condamné l'attaque, la qualifiant de violation flagrante de la souveraineté du Qatar. Il a appelé toutes les parties à œuvrer pour un cessez-le-feu permanent.
Pour les familles des 48 otages toujours détenus à Gaza, cette nouvelle a ravivé l'angoisse. La situation demeure extrêmement tendue, avec des conséquences potentielles sur les négociations de paix. Les déclarations des dirigeants israéliens et de Hamas soulignent l'absence de compromis et la nécessité d'une solution durable.