De nouvelles frappes israéliennes ont causé la mort d'au moins 13 personnes mercredi matin à Gaza. Ces attaques surviennent après des bombardements ayant déjà fait plus de 400 victimes. Mahmoud Bassal, porte-parole des services de secours, a rapporté de nombreux blessés, y compris des femmes et des enfants.
Le Hamas a déclaré que les négociations demeurent ouvertes. Taher al-Nounou, un de ses dirigeants, a insisté sur l'absence de besoin de nouveaux accords. Il a rappelé qu'un accord de trêve signé le 19 janvier dernier existe déjà. Cet accord semble désormais lointain dans le contexte actuel.
Al-Nounou a précisé qu'ils n'ont pas de conditions préalables, mais exigent qu'Israël cesse immédiatement les hostilités et commence la seconde phase des négociations. Cela souligne la complexité de la situation actuelle.
L'Allemagne a dénoncé les frappes israéliennes, soulignant que la fin du cessez-le-feu brise l'espoir d'un apaisement pour les Israéliens et les Palestiniens. La ministre des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, a déclaré que les souffrances devraient prendre fin.
De son côté, l'Union européenne a qualifié ces bombardements d'inacceptables. La vice-présidente de la Commission européenne, Kaja Kallas, a exprimé cette position fermement, renforçant la pression sur Israël.
En réponse à la situation, l'armée israélienne a lancé un appel à la population civile pour qu'elle évacue des zones dangereuses dans le nord et le sud de Gaza. Le porte-parole de l'armée a recommandé de se déplacer vers des abris dans l'ouest de la ville de Gaza et à Khan Younès.
Benjamin Netanyahu a averti que les frappes de mardi n'étaient que le début de nouvelles actions militaires. Cela indique une intensification des opérations, suscitant des inquiétudes croissantes parmi la population civile.
La situation à Gaza est extrêmement préoccupante, avec des frappes israéliennes en cours et un appel à l'évacuation de la population. Les tensions entre Israël et le Hamas restent élevées, et les perspectives de paix semblent s'éloigner. Les réactions internationales continuent de se multiplier, mais la violence persiste.