Le 18 mars 2024, Emmanuel Macron a reçu à l'Elysée le président du CRIF, Yonathan Arfi, à l'occasion des 80 ans de l'organisation. Le Crif a exprimé son opposition à la reconnaissance unilatérale d'un État palestinien, soulignant que cela pourrait récompenser le Hamas et nuire à la paix. Une conférence de l'ONU se profile, abordant ce sujet délicat.
Lors d'une précédente déclaration, Emmanuel Macron avait affirmé que la reconnaissance d'un État palestinien était à la fois un devoir moral et une exigence politique. Cependant, il a également énoncé plusieurs conditions nécessaires à cette reconnaissance. Le Crif insiste sur le fait que, pour l'instant, ces conditions ne sont pas réunies.
Le Crif a averti que la France devait déclarer clairement que les conditions pour reconnaître un État palestinien ne sont pas réunies. Ils considèrent qu'une telle décision serait une erreur diplomatique et une faute morale. Le communiqué soulève également des préoccupations sur le retour des vieux démons de la politique arabe de la France.
Israël a vivement critiqué les propos d'Emmanuel Macron, l'accusant d'être en croisade contre l'État juif. Le Crif a ajouté que cette reconnaissance donnerait raison à des mouvements comme LFI qui utilisent la cause palestinienne pour attaquer les juifs français. Cela met en lumière les tensions persistantes autour de cette question.
La France, en collaboration avec l'Arabie saoudite, coprésidera une conférence internationale du 17 au 20 juin à New York. L'objectif est de relancer une solution pacifique au conflit israélo-palestinien, souvent désignée comme la solution « à deux États ». Ce cadre pourrait offrir une opportunité pour des discussions constructives.
La question de la reconnaissance d'un État palestinien reste un sujet sensible. Les déclarations d'Emmanuel Macron et la réaction du Crif soulignent les défis diplomatiques auxquels la France est confrontée. Alors que la conférence internationale approche, les enjeux sont plus que jamais d'actualité.