Une semaine après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, la paix demeure précaire dans l’enclave palestinienne. Bien que les bombardements aient nettement diminué, des affrontements internes opposent désormais le groupe terroriste à plusieurs clans armés. Cette situation soulève des inquiétudes quant à la stabilité de la région.
Dans les ruines poussiéreuses du quartier d’As-Sabra, autour de l’hôpital jordanien, les rafales ont de nouveau résonné pendant plusieurs heures, les 11 et 12 octobre. Des unités armées du Hamas ont encerclé plusieurs immeubles tenus par des membres du clan Doghmush, accusés de collaboration avec Israël. Cette escalade des tensions a provoqué des réactions violentes.
D’après une source sécuritaire à Gaza, les affrontements auraient causé près de 35 morts au sein du clan Doghmush. En outre, sept ou huit combattants du Hamas et un journaliste gazaoui, très suivi sur les réseaux sociaux, Saleh Jafarawi, ont également perdu la vie. Ce contexte tragique met en lumière la complexité de la situation sur le terrain.
Le 13 octobre, des vidéos ont montré l’exécution par le Hamas de huit personnes en pleine rue, dans le même quartier d’As-Sabra. Toutes étaient soupçonnées d’appartenir à la famille impliquée dans les premiers combats. Ces actes de violence exacerbent les tensions et soulignent la brutalité des conflits internes.
Ces événements tragiques illustrent la lutte de pouvoir qui se déroule au sein de Gaza. Les exécutions publiques ne font qu'ajouter à la climat de peur qui règne dans la région. La communauté internationale suit de près cette situation alarmante.
Les conséquences de ces affrontements sont dévastatrices pour la population locale. Les civils vivent dans un état constant de stress et d’incertitude, avec peu de répit entre les conflits internes. La peur de nouvelles violences pèse lourd sur le quotidien des habitants de Gaza.
Les infrastructures sont également gravement touchées. Les hôpitaux, déjà sous pression, doivent faire face à un afflux de blessés. Cela complique encore plus l’accès aux soins pour ceux qui en ont besoin. La situation humanitaire devient de plus en plus critique.
En résumé, la situation à Gaza reste extrêmement instable. Les affrontements internes et les exécutions publiques témoignent d'une lutte de pouvoir violente. La paix, bien que temporairement instaurée, semble encore lointaine. Les conséquences pour la population sont alarmantes et nécessitent une attention urgente de la communauté internationale.