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La "hambruna" touche 500 000 personnes à Gaza : "un de mes fils semble plus petit maintenant qu'il y a trois ans"

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hambruna - La "hambruna" touche 500 000 personnes à Gaza : "un de mes fils semble plus petit maintenant qu'il y a trois ans"

La situation critique à Gaza

Ihab Okaal décrit sa situation à Gaza : "Je regarde des photos d'il y a trois ans et je ne nous reconnais pas". La famine frappe sa famille durement. Il évoque que, sauf un jour où il a trouvé des pommes de terre, ils vivent avec des lentilles. "Nous n'avons qu'un repas par jour", ajoute-t-il, soulignant la gravité de leur situation.

La ONU a déclaré officiellement la famine dans la gouvernance de Gaza, touchant environ 500 000 personnes. Ce chiffre représente un quart de la population de l'enclave palestinienne. Les données du Système de Classification Intégrée de la Sécurité Alimentaire (CIF) prévoient une aggravation rapide de la situation, menaçant 640 000 personnes si aucune action n'est entreprise.

Les conséquences de la famine

Les organisations humanitaires s'inquiètent de l'imminente offensive terrestre israélienne qui pourrait aggraver la situation. Okaal, vivant dans une tente à Jan Yunis, déclare : "Mes cousins à Gaza souffrent autant que nous". La recherche du CIF se concentre sur Gaza, où les données sont plus accessibles, malgré le blocus israélien.

La famine déclarée est une première en dehors de l'Afrique, qualifiée de "catastrophe" par l'ONU. Le secrétaire général, António Guterres, a affirmé que c'est un désastre "provoqué par l'homme". Il a précisé que la famine dépasse la simple question alimentaire, touchant à l'effondrement des systèmes nécessaires à la survie humaine.

Les responsabilités internationales

Guterres a rappelé qu'Israël, en tant que puissance occupante, a des obligations claires selon le droit international. Il doit garantir l'accès à la nourriture et aux fournitures médicales pour la population. Le département des droits humains de l'ONU a également accusé Israël de provoquer la famine, ce qui pourrait constituer un crime de guerre.

Les hôpitaux à Gaza signalent de nouvelles morts dues à la famine. Le bilan total s'élève à 281, dont la moitié sont des enfants. En réponse, la COGAT, l'agence militaire israélienne, a rejeté ces chiffres, qualifiant l'annonce de l'ONU de "faux".

Le déclin des infrastructures sanitaires

Depuis des mois, les organisations humanitaires signalent l'effondrement rapide des systèmes à Gaza. Le blocus israélien a conduit à une pénurie d'aide, y compris de carburant pour les hôpitaux. Les bombardements ont également entravé l'accès à l'eau potable, entraînant des infections parmi la population.

Selon Médecins Sans Frontières (MSF), le nombre de cas de malnutrition a augmenté de manière alarmante. La malnutrition touche désormais 25 % des enfants de moins de cinq ans. MSF évoque une "inanition délibérée" et un usage du faim comme arme de guerre par les autorités israéliennes.

Appels à l'aide internationale

Les experts soulignent que la situation de famine est si grave que l'aide alimentaire ne suffira pas à inverser les effets. Le Programme Mondial de l'Alimentation (PMA) indique que Gaza a besoin de plus de 62 000 tonnes d'aide par mois pour faire face à la crise. Alex de Waal, de la Fondation pour la Paix Mondiale, a déclaré qu'il est urgent d'agir avant qu'il ne soit trop tard.

Il a également noté que si Israël avait permis un accès plus tôt à l'ONU pour collecter des données, la famine aurait pu être détectée plus tôt, entraînant une réaction internationale plus rapide.

Conclusion

La situation à Gaza est alarmante et nécessite une attention urgente. La famine, la malnutrition et le manque d'accès à des soins médicaux mettent en péril la vie de milliers de personnes. La communauté internationale doit agir pour prévenir une catastrophe humanitaire majeure.

Publié le : 24 août 2025
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