Où voulez-vous que nous allions ? Les habitants de la Rail Trail de Hamilton se cachent alors que la ville annonce leur évacuation.
Introduction
La situation des personnes vivant le long du rail trail de Hamilton est préoccupante. Récemment, un couple, Margaret de Jong et Calvin Graham, a reçu un avis de la ville leur ordonnant de quitter leur campement. Face à cette situation, ils ont dû se retirer plus profondément dans la forêt de l'escarpement.
Ordre d'évacuation
Le 6 mai, la police et les agents de la réglementation ont informé les résidents des campements le long du rail trail qu'ils devaient partir dans les 24 heures. De Jong a exprimé son désespoir, indiquant qu'elle avait cherché désespérément un abri pour elle et ses enfants, actuellement en foster care.
Malgré ses efforts, elle n'a pas réussi à trouver de place dans les refuges pour femmes. De plus, leur demande pour un des 40 cabanons du nouveau refuge extérieur a également échoué, car ils étaient tous occupés.
Conditions de vie précaires
De Jong a partagé son souhait d'être entendue : « Je veux pouvoir élever mes enfants », a-t-elle déclaré. Le couple a participé à une conférence de presse organisée par le Hamilton Encampment Support Network pour dénoncer les évictions.
La police de Hamilton a précisé qu'elle était présente pour aider à nettoyer la zone, après de nombreuses plaintes de résidents concernant des préoccupations de sécurité. Ils ont utilisé des équipements lourds pour enlever environ 24 chargements de débris.
Réactions de la communauté
Les évictions ont suscité des réactions vives au sein de la communauté. Jeanguy Parent, un résident du campement, a souligné l'absence de solutions pour ceux qui sont évincés. « Où sommes-nous censés aller ? », a-t-il demandé, alors qu'il attend un logement abordable.
Il a également fait appel à la ville pour obtenir plus de temps afin de trouver un autre endroit. « Nous ne devrions pas vivre dans la peur dans notre propre ville », a-t-il ajouté, exprimant ainsi le sentiment d'insécurité parmi les résidents.
Appels à l'action
Les défenseurs des droits des sans-abri, comme Gessie Stearns, ont appelé la ville à élaborer un plan plus efficace. Elle a dénoncé les actions de la ville, qualifiant la situation de déplorable et de horrible pour ceux qui n'avaient pas d'autres options.
Stearns a également mentionné que la ville avait dépensé 5,1 millions de dollars de plus que prévu pour le refuge temporaire, des fonds qui auraient pu être utilisés pour des logements permanents et abordables.
Conclusion
La situation des campements le long du rail trail de Hamilton soulève des questions cruciales sur la gestion des sans-abri. Les résidents, comme De Jong et Graham, se retrouvent dans des conditions de vie précaires, sans solutions viables. Il est impératif que la ville prenne en compte leurs besoins et élabore des stratégies durables pour les aider.
