Marine Tondelier a récemment partagé ses inquiétudes concernant sa sécurité personnelle et celle de sa famille avec les policiers. Cette situation a pris une tournure sérieuse, entraînant des conséquences judiciaires pour la personne qui l'a harcelée.
Mardi, le tribunal de Béthune a condamné une Lyonnaise à 8 mois de prison et à une révocation de 2 mois de sursis pour harcèlement et agression sexuelle envers l'élue. Selon La Voix du Nord, cette femme a envoyé à Marine Tondelier un total de 503 messages et 377 vidéos sur une période de six mois.
Marine Tondelier a également rapporté avoir été victime d'une agression sexuelle de la part de cette harceleuse lors d'un événement à Strasbourg. Elle a témoigné que la jeune femme l'a touchée de manière inappropriée pendant une séance photo, ce qui a été corroboré par plusieurs témoins.
Face à cette situation alarmante, Marine Tondelier a demandé une protection policière. Elle a exprimé sa peur pour sa sécurité et celle de sa famille, déclarant : « Je crains vraiment pour ma sécurité et celle de ma famille. » Cette déclaration a été faite lors de son dépôt de plainte le 7 septembre, selon La Voix du Nord.
Lors de son procès, la trentenaire accusée a nié les accusations de harcèlement tout en admettant avoir eu des échanges avec Marine Tondelier. Elle a contesté être amoureuse de l'élue, malgré les nombreux messages affectueux qu'elle a envoyés. Elle a plutôt affirmé que Marine Tondelier l'aurait « vampirisée ».
Son avocate a souligné que sa cliente prenait conscience de l'impact de son comportement, même si elle n'avait pas l'intention de nuire. Une expertise psychiatrique a révélé des troubles psychotiques chez l'accusée.
Il est important de noter que la Lyonnaise avait déjà été condamnée l'année précédente pour des faits similaires, ayant envoyé près de 76 000 messages à une autre femme. Cette situation soulève des questions sur la gestion des comportements de harcèlement et les mesures de protection à mettre en place.
La situation de Marine Tondelier met en lumière l'importance de la sécurité personnelle pour les élus. Les décisions judiciaires prises dans cette affaire pourraient avoir des répercussions sur la manière dont les cas de harcèlement sont traités à l'avenir. La vigilance et la protection des victimes doivent rester une priorité.