Lors d'une interview, la ministre de la Culture, Rachida Dati, a vivement réagi aux accusations de Complément d’enquête. Ce magazine l'accuse d'avoir reçu près de 300 000 euros de GDF Suez en 2010. Sur le plateau de « C à vous », Dati s'en est prise directement à Patrick Cohen, le journaliste qui l'interrogeait.
Le magazine a diffusé des informations selon lesquelles Rachida Dati aurait perçu 299 000 euros d'honoraires non déclarés. Cela se serait produit durant son mandat en tant qu'eurodéputée et avocate. Ces révélations ont suscité une réaction intense de sa part.
En réponse, Dati a évoqué une enquête de Mediapart qui vise Patrick Cohen, l'accusant de harcèlement et de management toxique. Elle a demandé des clarifications sur ces allégations, créant une tension palpable sur le plateau.
Le ton s'est rapidement envenimé entre les deux protagonistes. Dati a insisté sur le fait que le harcèlement est un délit. Elle a demandé à Cohen s'il harcelait ses collaborateurs, ce à quoi il a répondu qu'il n'avait jamais été accusé de harcèlement.
Cette confrontation a pris une tournure inattendue lorsque Dati a accusé Cohen de détourner la question. Elle a clairement exprimé son indignation, affirmant que les accusations portées contre lui étaient sérieuses.
Rachida Dati a cherché à se défendre en affirmant qu'elle avait toujours répondu aux journalistes. Elle a mentionné avoir été « entendue, scannée, vérifiée » par les médias. Dati a mis en avant son engagement contre le harcèlement, se positionnant en tant qu'autorité morale dans ce débat.
Elle a également évoqué une rencontre avec Martin Schulz, le président du Parlement européen, affirmant qu'il avait été menti par Cohen. Cette accusation a intensifié le conflit entre les deux, chacun défendant sa position avec vigueur.
Cette altercation a soulevé des questions sur l'intégrité et le comportement des journalistes. Dati a menacé de porter l'affaire devant la justice, insinuant que Cohen pourrait être en danger. Elle a même mentionné la possibilité de faire un article 40, ce qui a mis Cohen sur la défensive.
Malgré les tensions, Cohen a maintenu sa position, soulignant qu'aucune plainte n'avait été déposée contre lui. Cette situation a révélé les défis auxquels sont confrontés les journalistes et les personnalités publiques dans un climat d'accusations croissantes.
La confrontation entre Rachida Dati et Patrick Cohen met en lumière des enjeux importants au sein des médias et de la politique. Les accusations de harcèlement et les tensions entre journalistes et figures publiques soulignent la nécessité d'une communication claire et d'une transparence. Ce débat continuera probablement à alimenter les discussions dans les mois à venir.