Un homme accusé d'avoir engagé un 'hitman' à 1 500 £ pour tuer sa femme

Introduction

Un homme de Swansea, Paul Lewis, est accusé d'avoir tenté de faire assassiner sa femme, Joanne Atkinson-Lewis, en payant un ami pour engager un « hitman ». Ce procès soulève des questions cruciales sur les intentions criminelles et les accusations de complot.

Accusations et détails du procès

Lors de l'audience, il a été révélé que Paul Lewis, âgé de 54 ans, et Dominique Saunders, 35 ans, ont nié les accusations de complot pour meurtre entre le 28 février et le 30 avril 2023. Le procureur a insisté sur le fait que le fait que Joanne n'ait pas été blessée ne change rien à l'affaire.

Les jurés ont appris que Lewis avait payé 1 500 £ à Saunders pour engager un hitman. De plus, il a retiré cette somme en mars 2023, et peu après, Saunders a déposé 1 300 £ sur son compte. Ces transactions soulèvent des doutes sur leurs intentions.

Échanges et preuves

Le tribunal a entendu des témoignages sur des recherches Internet concernant des fusils et l'adresse de Mme Atkinson-Lewis. Des messages WhatsApp entre les deux accusés ont également été présentés, montrant un échange significatif qui pourrait indiquer un accord criminel.

Un message de Lewis disait « la mort lui va bien », tandis qu'il affirmait avoir agi de bonne foi. Ces messages, selon le procureur, illustrent clairement l'intention de Lewis de faciliter le meurtre de sa femme.

Réactions familiales et état mental

Kieron Lewis, le fils de Paul, a témoigné avoir confronté son père après avoir découvert des messages compromettants. Il a déclaré que son père avait simplement hoché la tête en signe de confirmation, ce qui montre l'angoisse qui régnait dans la famille. Kieron et sa petite amie ont ensuite contacté la police.

Le tribunal a également entendu que Paul Lewis avait des problèmes de santé mentale. Sa petite amie a exprimé ses inquiétudes quant à son état, soulignant qu'il avait été « escroqué » dans cette affaire. Cela soulève des questions sur sa vulnérabilité.

Défense et contestations

Les avocats de la défense ont argumenté que Lewis était un cible idéale pour une escroquerie. John Hipkin KC a déclaré qu'il n'y avait pas d'accord entre Lewis et Saunders, ce qui remet en question les accusations de complot. Le défenseur de Saunders a ajouté qu'il n'y avait eu aucune entente pour commettre un meurtre.

Les deux accusés continuent de nier les accusations de complot pour meurtre, et l'affaire se poursuit. Les témoignages et les preuves présentés au tribunal joueront un rôle crucial dans la décision finale.

Conclusion

Le procès de Paul Lewis et Dominique Saunders soulève des enjeux juridiques et moraux complexes. Les accusations de complot pour meurtre mettent en lumière les conséquences tragiques de la violence domestique. L'issue de cette affaire dépendra des preuves présentées et des témoignages entendus au tribunal.