La disparition tragique de Medhi Narjissi, jeune joueur de rugby, a suscité une enquête approfondie. Deux encadrants de la FFR ont été mis en examen pour homicide involontaire. Cette décision fait suite à des événements survenus l'été dernier en Afrique du Sud.
Medhi Narjissi a disparu en mer le 7 août lors d'une séance de récupération sur la plage de Dias Beach. Cette plage est connue pour sa dangerosité. Les encadrants, Stéphane Cambos et Robin Ladauge, étaient présents lors de cet incident tragique.
Le parquet d'Agen a été saisi à la fin août par la famille de Medhi. Ils ont exprimé leurs préoccupations concernant l'organisation de cette activité. Un juge d'instruction a procédé à la mise en examen de Cambos, après celle de Ladauge en mai.
Mi-septembre, la FFR a publié un rapport d'enquête interne. Ce document a mis en lumière des fautes graves dans l'encadrement des U18. La décision d'organiser une activité sur cette plage a été critiquée pour son imprudence.
Le rapport, non rendu public, a été versé au dossier judiciaire. Il souligne les responsabilités des encadrants dans la gestion de la sécurité des jeunes joueurs. La famille de Medhi a été reçue par la ministre Marie Barsacq pour discuter de l'enquête administrative.
Le drame a conduit à la suspension des conseillers techniques sportifs de l'équipe U18. Cette mesure a été prise par le ministère des Sports à la demande de la FFR. Les conséquences de cet incident continuent de se faire sentir au sein de la fédération.
Stéphane Cambos a déposé une plainte contre la FFR pour dénonciation calomnieuse, soulignant des tensions au sein de l'organisation. La situation reste tendue alors que les enquêtes se poursuivent.
La disparition de Medhi Narjissi a mis en lumière des manquements graves dans l'encadrement des jeunes sportifs. Les mises en examen des encadrants soulignent l'importance de la sécurité dans le sport. La FFR et les autorités continueront d'examiner les circonstances de cet incident tragique.