Agression, fuite de 36 heures et « vécu persécutif » : tout ce que l'on sait sur l'homme ayant agressé un maire en Isère

Agression du maire de Villeneuve-de-Marc

Un événement tragique s'est produit à Villeneuve-de-Marc, où un homme de 60 ans a été accusé d'avoir agressé le maire, Gilles Dussault. Le suspect a expliqué avoir « pété un plomb » en raison d'un conflit immobilier avec le maire. Cette situation a conduit à une agression violente, laissant le maire gravement blessé.

Les circonstances de l'agression

Le mercredi 6 août, Gilles Dussault, âgé de 63 ans, a été attaqué devant son domicile. Selon le procureur, le suspect a frappé le maire au thorax et au bras. Malgré la tentative de défense de Dussault, il a subi des blessures graves, avec « deux plaies pénétrantes au thorax ».

Après l'agression, le suspect a pris la fuite. Une voisine, alertée par les cris, a prévenu le fils du maire, qui a ensuite appelé les secours. Lorsque le suspect est revenu, une nouvelle confrontation a eu lieu, mais la voisine a réussi à mettre fin à la bagarre.

Interpellation du suspect

Les gendarmes ont été alertés et ont déployé des moyens importants pour retrouver le suspect. Ce n'est que le jeudi matin qu'une habitante a reconnu l'individu et a contacté les forces de l'ordre. À 11h30, le suspect a été interpellé sans résistance.

En garde à vue, il a été coopératif. Le procureur a précisé que l'homme n'était pas armé au moment de son arrestation, ce qui a facilité son interpellation.

État de santé des victimes

Gilles Dussault a été transporté à l'hôpital avec un pronostic vital engagé. Il a subi des blessures graves, notamment une perforation du poumon. Heureusement, ce dimanche, son état s'est stabilisé et il devrait sortir de l'hôpital dans les jours à venir.

Le fils du maire a également été blessé, mais ses blessures sont moins graves. Il souffre de griffures et de brûlures, avec une ITT de 13 jours.

Motivations du suspect

Le suspect a expliqué son geste par un litige avec le maire concernant un bâtiment municipal. Selon lui, l'effondrement de ce bâtiment a causé des dommages à sa propriété. Il a refusé une indemnisation proposée par la mairie, ce qui a alimenté son sentiment d'injustice.

Il a également mentionné avoir entrepris des travaux sans autorisation, ce qui a conduit à l'intervention du maire. Cette situation a exacerbé son ressentiment, le poussant à agir de manière violente.

Conclusion

Cette affaire soulève des questions sur la violence et les conflits locaux. Le suspect, qui n'avait pas d'antécédents judiciaires, a agi sous l'emprise de la colère. Les autorités doivent maintenant traiter cette situation avec sérieux, alors que le suspect fait face à des accusations graves de tentative de meurtre.