La récente arrestation d'un homme en Inde, qui a allégué avoir été contraint d'enterrer des corps de femmes victimes de viols et de meurtres, a provoqué un véritable choc à Dharmasthala. Cette petite ville religieuse, située dans l'État du Karnataka, est connue pour son temple ancien dédié à Manjunatha Swamy, une incarnation de Shiva. Les déclarations de cet homme ont plongé la communauté dans une turmoil sans précédent.
Selon les informations, l'homme a déclaré avoir travaillé comme nettoyeur au temple de 1995 à 2014. Dans une plainte déposée auprès de la police, il a affirmé avoir été forcé d'enterrer les corps de centaines de jeunes femmes, dont certaines étaient mineures. Il a raconté cinq incidents spécifiques, mentionnant que beaucoup d'autres victimes avaient été également touchées.
Bien qu'il n'ait pas nommé de personnes en particulier, il a accusé l'administration du temple et son personnel. Ces accusations ont été rejetées par le chef du temple, qui les a qualifiées de "fausses et sans fondement". Lors de son audition, l'homme a même présenté un crâne humain comme preuve, affirmant l'avoir récupéré sur un site d'enterrement.
Suite à ces accusations, un Équipe d'Enquête Spéciale (SIT) a été mise en place pour examiner les allégations. Au cours des semaines suivantes, l'équipe a effectué des fouilles dans et autour de Dharmasthala. L'homme avait initialement identifié 13 sites, dont certains étaient difficiles d'accès.
Des sources ont confirmé que des restes humains, y compris un crâne et près de 100 fragments osseux, avaient été découverts à deux emplacements. Ces restes ont été envoyés pour des tests forensiques, mais il n'est pas encore clair à qui ils appartiennent.
Les allégations ont également mis en lumière la famille Heggade, administrateurs héréditaires du temple. Veerendra Heggade, le chef administrateur, a exprimé son soutien à l'enquête de la SIT, affirmant que le temple était prêt à coopérer pleinement. Il a qualifié les accusations de "impossibles" et a appelé à une révélation de la vérité.
Ce scandale a provoqué une vive controverse politique. Le ministre de l'Intérieur, G Parameshwara, a déclaré que le gouvernement n'avait aucune intention de protéger qui que ce soit. Il a ajouté que la vérité devait être révélée, soulignant que si rien n'était trouvé, cela renforcerait la stature de Dharmasthala.
Cette affaire continue de susciter de vives réactions à Dharmasthala et au-delà. Les allégations graves et les découvertes récentes soulèvent d'importantes questions sur la sécurité des femmes en Inde. Alors que l'enquête se poursuit, la communauté espère que la vérité émergera et que justice sera faite pour toutes les victimes.