Un homme a été condamné à un an et demi de prison pour avoir proféré des menaces de mort jugées répugnantes à l'encontre de son député. Benjamin Clarke, âgé de 31 ans, a inondé Sam Rushworth d'abus en ligne avant de menacer de brûler la maison du député de Bishop Auckland avec lui à l'intérieur, a rapporté le tribunal de Teesside.
Selon le procureur, Clarke a d'abord contacté M. Rushworth sur Facebook après les émeutes qui ont suivi le meurtre de trois filles à Southport. À partir du 1er août, il a envoyé des messages directs au député, l'accusant et blâmant le gouvernement pour la violence, a-t-on entendu au tribunal.
Clarke a rapidement escaladé ses menaces, déclarant à M. Rushworth : "J'ai hâte de te voir lors de ta prochaine apparition publique, tu auras de la chance de partir en un seul morceau." Bien que le député ait signalé la menace à la police de Durham, il a demandé aux agents de donner un avertissement à Clarke plutôt que de le poursuivre.
Malgré l'avertissement, les commentaires abusifs ont continué. Le 17 septembre, Clarke a déclaré à un travailleur social qu'il allait "casser la tête de [M. Rushworth] contre le trottoir jusqu'à ce qu'il meure," ajoutant qu'il ferait exploser le bureau ou la maison du député. Il a même mentionné qu'il bloquerait les portes pour entendre les cris de sa victime.
Interrogé sur ses intentions, Clarke a répondu qu'il allait le faire et que ce n'était qu'une question de temps. Le travailleur social a signalé ces commentaires à la police, entraînant l'arrestation de Clarke.
Lors de son arrestation, Clarke a déclaré qu'il n'avait reçu aucun soutien pour ses problèmes de santé mentale. Il a affirmé que le paysage politique qui l'entourait le préoccupait. Bien qu'il ait nié avoir des allégeances politiques, il a exprimé un "ressentiment personnel" envers M. Rushworth.
Après sa libération sous caution, Clarke a contacté les services d'urgence, exprimant des pensées suicidaires. En parlant aux ambulanciers, il a dit que M. Rushworth avait "ruiné sa vie" et a mentionné qu'il pourrait "tuer" le député.
Dans une déclaration lue au tribunal, M. Rushworth a exprimé ses craintes concernant la capacité de Clarke à passer à l'acte. Il a mentionné que la haine de Clarke était "forte et irrationnelle". Malgré cela, il a tenté de trouver un équilibre entre la sécurité et la compassion pour un homme qu'il considère comme mentalement instable.
Le juge a qualifié les messages de Clarke de "vitrioliques" et a condamné les personnes en ligne qui avaient "approuvé" ses actions. Il a souligné que la critique légitime des politiciens est essentielle, mais que "aucun député ne devrait jamais faire face à des menaces personnelles".
Benjamin Clarke a été reconnu comme dangereux et a reçu une ordonnance de restriction l'interdisant de contacter M. Rushworth ou sa famille. Si Clarke devait avoir besoin de contacter un député à l'avenir, il devrait d'abord obtenir l'autorisation du tribunal. Ce cas souligne l'importance de la sécurité dans les fonctions publiques et les dangers des discours de haine en ligne.