« Je voulais juste le secouer » : Dans l'Oise, un homme étrangle un enfant de 7 ans avant d'agresser ses parents.

Condamnation de Salim B. au tribunal de Beauvais

Le tribunal de Beauvais a prononcé une peine de 21 mois de détention à l'encontre de Salim B. Ce dernier a été incarcéré immédiatement après son procès, qui s'est tenu le 6 août. Vêtu d'un ensemble de sport noir, il a contesté les accusations portées contre lui, affirmant : « Je ne l’ai pas étranglé ». Cependant, la juge a rétorqué en se basant sur les témoignages des victimes.

Salim B., âgé de 43 ans, a insisté sur le fait qu'il ne voulait pas faire de mal à l'enfant, déclarant qu'il souhaitait simplement le secouer. Les événements se sont déroulés à Mouy, après une soirée bien arrosée, lorsqu'il a décidé d'aller acheter du café.

Les faits reprochés

Le 3 août, alors qu'il était en état d'ébriété, Salim B. a croisé un garçon de 7 ans qu'il connaissait. Sans raison apparente, il s'est jeté sur l'enfant, lui tirant le t-shirt et l'étranglant jusqu'à ce que la victime commence à vomir. Ce geste a provoqué d'importantes lésions cervicales chez le petit, qui a également été plaqué contre une vitre.

Les raisons de cet acte violent restent floues. Salim B. a mentionné avoir été insulté par l'enfant et a évoqué une frustration liée à un maillot de football. Toutefois, la sœur de l'enfant a démenti cette version des faits, laissant planer un doute sur les véritables motivations de Salim B.

Une altercation avec la famille

Après l'incident, les parents de l'enfant, rentrant d'une soirée, ont souhaité confronter Salim B. À ce moment-là, le prévenu, toujours sous l'emprise de l'alcool, a frappé le père et a utilisé une bombe lacrymogène contre toute la famille. Les victimes ont dû se réfugier dans leur véhicule, mais cela n'a pas arrêté Salim B., qui a continué à les asperger.

Il a justifié son comportement en déclarant : « C’était pour me défendre ». Cette altercation a conduit à l'hospitalisation des quatre membres de la famille, tandis que le garçon est resté traumatisé par les événements.

La lutte contre l'alcoolisme

La question de l'alcoolisme de Salim B. a été soulevée durant le procès. Il a exprimé son désir de surmonter son addiction, affirmant : « Je suis tombé dedans quand je me suis séparé de ma femme ». Ses larmes témoignent de sa souffrance et de sa volonté de changement.

Malgré ses promesses, le tribunal a jugé nécessaire de le condamner à 21 mois de prison. Cette décision vise à protéger la société et à lui offrir une chance de réhabilitation dans le futur.

Conclusion

La condamnation de Salim B. met en lumière des enjeux complexes, notamment la violence et l'alcoolisme. Les conséquences de ses actes ont eu un impact dévastateur sur la vie de l'enfant et de sa famille. Espérons que cette peine lui permettra de réfléchir à ses actions et de trouver un chemin vers la guérison.