Une récente attaque israélienne a frappé l'hôpital Al-Ahli à Gaza, selon les déclarations de Hamas. Les départements de soins intensifs et de chirurgie de cet établissement médical majeur ont été détruits. Des vidéos diffusées en ligne montrent d'énormes flammes et de la fumée s'élevant de l'hôpital après que des missiles ont touché un bâtiment de deux étages.
Des personnes, y compris des patients encore dans leurs lits, ont été filmées en train de fuir le site. Un journaliste local a rapporté que les Forces de défense israéliennes (IDF) avaient averti un médecin par téléphone de procéder à une évacuation. Hamas a qualifié cette attaque de "crime horrible" commis par Israël, qui a indiqué qu'il examinait les rapports.
Aucun blessé n'a été signalé jusqu'à présent, selon le service d'urgence civil. Le journaliste présent à l'hôpital a déclaré qu'un officier de l'armée israélienne avait demandé à un médecin de l'unité d'urgence d'évacuer immédiatement l'hôpital. "Tous les patients et les personnes déplacées doivent sortir à une distance sécuritaire", aurait déclaré l'officier.
Al-Ahli, qui était un petit établissement médical avant la guerre, est désormais le seul hôpital encore fonctionnel à Gaza City. Cela fait suite à la destruction du complexe médical d'Al-Shifa et d'autres hôpitaux dans le nord de la bande de Gaza. Dans son communiqué, le bureau des médias du gouvernement dirigé par Hamas a condamné l'attaque, affirmant qu'Israël commet un "crime horrible" en ciblant un hôpital abritant des centaines de patients et de personnel médical.
En octobre 2023, une attaque similaire sur le même hôpital avait causé la mort de centaines de personnes. Les responsables palestiniens ont imputé cette explosion à une frappe israélienne, tandis qu'Israël a affirmé qu'elle était due à un lancement de roquette raté par le groupe militant Jihad islamique palestinien, qui a nié toute responsabilité.
Depuis le 7 octobre 2023, l'armée israélienne a lancé une campagne pour détruire Hamas, en réponse à une attaque transfrontalière sans précédent qui a coûté la vie à environ 1 200 Israéliens et a conduit à la prise d'otages de 251 autres. Plus de 50 933 personnes ont été tuées à Gaza depuis lors, selon le ministère de la santé géré par Hamas.
Parmi ces victimes, 1 563 ont été tuées depuis le 18 mars, lorsque la campagne israélienne a repris dans la bande de Gaza. L'escalade des violences soulève des questions sur les perspectives de paix et les futures négociations pour un cessez-le-feu dans la région.
Les récentes attaques sur des établissements médicaux comme l'hôpital Al-Ahli soulignent la gravité de la situation à Gaza. Alors que les pertes humaines continuent d'augmenter, la communauté internationale reste préoccupée par la nécessité d'une solution durable pour mettre fin à ce cycle de violence.