Hôpital indemnise après des décès liés à des bactéries

Règlement financier suite à des décès liés à une infection bactérienne

Un hôpital a versé un "montant à six chiffres" dans le cadre d'une affaire impliquant neuf patients après une épidémie d'une infection bactérienne liée à son approvisionnement en eau. Trois patients ont perdu la vie, dont deux en raison de complications associées à cette épidémie à l'Hôpital Royal Papworth à Cambridge.

Les patients ayant subi des transplants pulmonaires, Karen Starling, 54 ans, et Anne Martinez, ont respectivement décédé en février et décembre 2020. La directrice générale de l'hôpital, Eilish Midlane, a déclaré que des "leçons avaient été tirées" et que les régulations avaient été révisées pour éviter de tels incidents à l'avenir.

Les conséquences de l'épidémie

Selon le cabinet d'avocats Irwin Mitchell, six autres patients ont souffert de complications graves qui continuent de les affecter après l'épidémie de Mycobacterium abscessus. Ce type d'infection bactérienne représente un risque particulier pour les personnes vulnérables et immunodéprimées, comme les patients ayant subi une greffe pulmonaire.

Le solicitor Jatinder Paul a souligné que ces patients étaient admis dans "cet hôpital de renommée mondiale" dans l'espoir d'une vie meilleure. Bien que les soins chirurgicaux n'aient pas été en cause, les événements qui ont suivi ont été dévastateurs pour eux et leurs familles.

Enquêtes et révélations

Des enquêtes ont été menées en 2022 sur les décès de Mme Starling et Mme Martinez, toutes deux ayant subi des greffes pulmonaires en 2019. Keith Morton, coroner adjoint pour Cambridgeshire et Peterborough, a conclu que leur infection à M. abscessus était une infection acquise à l'hôpital.

Dans une déclaration conjointe, les fils de Mme Martinez ont exprimé leur désespoir : "Nous espérions qu'après la greffe, cela marquerait le début d'un avenir meilleur." Ils ont ajouté qu'il est difficile de comprendre les événements tragiques qui ont suivi.

Réactions de l'hôpital

Mme Midlane a exprimé ses pensées envers les patients et les familles touchées, reconnaissant que ce règlement était possible grâce à l'approche coopérative de toutes les parties impliquées. Elle a affirmé que fournir des soins sécurisés et compatissants aux patients est la priorité absolue de l'hôpital.

Elle a également mentionné que l'hôpital a travaillé sans relâche pour enquêter, comprendre, gérer et contrôler l'épidémie. Selon elle, les cliniciens de l'Hôpital Royal Papworth sont désormais à la pointe de la recherche sur cette maladie.

Conclusion

Cette affaire met en lumière les risques associés aux systèmes d'eau dans les grands établissements tels que les hôpitaux. La sécurité des patients doit rester une priorité, et les leçons tirées de cette tragédie pourraient contribuer à prévenir des incidents similaires à l'avenir.