Quand on vous opère de ce qui n'est pas et que l'Hôpital de La Paz dissimule votre histoire clinique : "le médecin a tenté de me convaincre de ne pas porter plainte"

Introduction

Lorsque María s'est préparée à entrer au quatrième étage du Hospital de la Paz à Madrid, elle avait clairement exprimé son consentement concernant l'intervention chirurgicale. Huit ans plus tard, elle partage son histoire marquée par une série d'événements inattendus et tragiques.

Le Consentement et l'Intervention

Avant l'opération, María a assuré à sa mère qu'elle avait expliqué au médecin qu'elle ne voulait pas de radiofréquence, mais uniquement un blocage du ganglion. Malheureusement, après l'intervention, elle a découvert que ce qu'elle avait refusé avait été fait, laissant des séquelles irréversibles.

Lors de l'opération, María était éveillée et a choisi une option moins risquée pour traiter son douloureux problème pelvien. Cependant, elle a été surprise d'apprendre, trois jours après, qu'on lui avait administré un traitement qu'elle n'avait pas consenti.

Les Conséquences de l'Erreur Médicale

Après l'opération, María a constaté qu'elle avait perdu la sensation dans une jambe, souffrant d'un pied équin. Ce diagnostic a été un choc pour elle, car elle ne s'attendait pas à de tels effets secondaires. Son état a affecté sa vie quotidienne et sa vie sexuelle.

Un an plus tard, alors qu'elle espérait une amélioration, le médecin a changé son discours, affirmant qu'elle avait consenti à la radiofréquence. Cela a été déconcertant pour María, qui avait déjà entamé des démarches pour obtenir justice.

La Lutte pour la Reconnaissance

María a déposé une réclamation auprès de la Communauté de Madrid pour obtenir une indemnisation. Bien que le comité ait reconnu l'erreur, la Viceconsejería a exercé son droit de veto, refusant de l'indemniser. Cela a été un coup dur pour María, qui se battait pour faire reconnaître son cas.

Elle a alors engagé un avocat spécialisé en erreurs médicales, qui a réussi à obtenir gain de cause devant le Tribunal Supérieur de Justice. La décision a ordonné à l'administration de verser 200 000 euros à María pour le préjudice subi.

Les Dérives Administratives

Des années après l'opération, il a été révélé que son dossier médical avait été altéré. Cette manipulation a été un choc supplémentaire pour María, qui a dû faire face à des doutes sur son propre consentement. Elle a ressenti une profonde injustice face à cette situation.

María a mentionné que ces pratiques sont de plus en plus courantes, rendant difficile la quête de justice pour les victimes d'erreurs médicales. Elle a dû surmonter de nombreux obstacles pour faire entendre sa voix.

Conclusion

María, qui a lutté pendant huit ans pour obtenir justice, souhaite que son histoire serve d'avertissement. Elle espère que cette décision judiciaire marquera la fin d'une épreuve douloureuse et que des mesures seront prises pour éviter de telles erreurs à l'avenir. Son combat pour la reconnaissance de son cas est un exemple de la résilience face à l'adversité.