
Deux médecins, dont le chef des urgences du centre hospitalier de Vendôme, ont été révoqués suite à une procédure disciplinaire. Cette décision fait suite à des révélations de violences sexuelles, comme l'a annoncé l'ARS. La sanction est qualifiée de « rare » par les autorités.
Huit femmes ont dénoncé les agissements des deux praticiens, certains faits s'étalant sur plusieurs années. Mis en examen en juillet 2024 pour agressions sexuelles et harcèlement, les médecins contestent les accusations portées contre eux.
Quatre des plaignantes affirment avoir été victimes des deux médecins. Le parquet de Blois a été saisi en mars 2024 après la dénonciation des faits par la directrice de l’hôpital.
Le 27 novembre, le Centre national de gestion (CNG) a prononcé la révocation des médecins. La directrice générale de l’ARS, Clara de Bort, a salué cette décision, soulignant que « cette sanction reflète la gravité des faits ». Elle a ajouté que cela envoie un message clair contre les comportements inappropriés.
Elle a déclaré que les violences sexuelles et le harcèlement n'ont pas leur place à l'hôpital, renforçant ainsi l'importance de la protection des victimes.
Outre les deux médecins, trois autres personnes ont également été impliquées dans cette affaire. Deux femmes cadres de santé ont été mises en examen pour menaces et actes d’intimidation, ainsi qu’un médecin pour harcèlement sexuel.
Tous trois ont nié les faits, selon le parquet de Blois. Cette situation a mis l'hôpital sous pression, tentant de maintenir l’offre de soins malgré des effectifs déjà en tension.
Cette affaire met en lumière la nécessité d'écouter la parole des victimes et de prendre des mesures fermes contre les abus. La révocation des médecins est un pas important vers un environnement de travail plus sûr et respectueux dans le secteur hospitalier.