Guerre à Gaza : Un raid israélien endommage gravement l'un des rares hôpitaux en activité de l'enclave

Conflit au Proche-Orient

Ce dimanche, l’hôpital al-Ahli de Gaza a été frappé par l’armée israélienne, entraînant des conséquences dramatiques. Ce centre de santé, l’un des rares encore opérationnels dans la bande de Gaza, a subi de graves dommages. L’attaque s’est produite après l’annonce d’une extension de l’offensive israélienne sur le territoire palestinien assiégé.

Les détails de l'attaque

La frappe sur l’hôpital al-Ahli, également connu sous le nom d’hôpital Baptiste, a eu lieu « quelques minutes après un avertissement de l’armée israélienne ». Cet avertissement appelait à évacuer les patients et les blessés. Naïla Imad, une déplacée de 42 ans, a témoigné de l'horreur de la situation, décrivant une énorme explosion juste après leur évacuation.

Elle a déclaré : « Mes enfants et moi sommes à la rue. Nous avons été déplacés plus de vingt fois. » Cette situation souligne l’ampleur de la crise humanitaire à Gaza, où des milliers de personnes cherchent refuge dans des conditions précaires.

Dommages et impact sur les soins

Le bombardement a causé la destruction du bâtiment de chirurgie et de la station de production d’oxygène. Selon Mounir Al-Barsh, un responsable du ministère de la Santé du Hamas, l’hôpital a cessé de fonctionner. Des images montrent des débris éparpillés, témoignant de la violence de l'attaque.

Les portes en fer du bâtiment ont été arrachées, laissant un trou béant. Cela met en évidence l'impact dévastateur de cette offensive sur les infrastructures de santé, déjà fragilisées par le conflit.

Accusations et réactions

L’armée israélienne a déclaré que le complexe al-Ahli était utilisé par le Hamas pour planifier des attaques. Les autorités israéliennes accusent le mouvement d’utiliser les hôpitaux comme centres de commandement, ce que le Hamas dément. Cette situation soulève des questions sur la protection des infrastructures médicales en temps de guerre.

Après la frappe, le Hamas a dénoncé un « crime sauvage » et a accusé les États-Unis de complicité. Le Qatar a également condamné cette attaque, la qualifiant de « crime odieux », renforçant ainsi la tension internationale autour de ce conflit.

Conséquences humanitaires

Depuis le début de la guerre, de nombreux Gazaouis ont cherché refuge dans les hôpitaux, dont beaucoup ont été endommagés ou mis hors service. Cette situation aggrave la crise humanitaire dans la région, où l'accès aux soins est devenu extrêmement limité.

Les frappes répétées sur les infrastructures médicales soulignent la nécessité d'une protection renforcée pour ces établissements, conformément au droit international humanitaire. La communauté internationale doit réagir face à ces violations.

Conclusion

La frappe sur l’hôpital al-Ahli est un exemple tragique des conséquences du conflit au Proche-Orient. Les témoignages de ceux qui vivent cette horreur quotidienne mettent en lumière la souffrance des civils. Il est crucial que la communauté internationale prenne des mesures pour protéger les innocents et favoriser des solutions durables à cette crise.