Le Premier ministre fait face à des demandes pressantes pour exonérer les hospices et autres fournisseurs de services de santé de l'augmentation des contributions à l'Assurance nationale. Bien que le NHS et le secteur public soient protégés à partir d'avril, cette mesure ne s'applique pas aux hospices privés, maisons de soins et pharmacies.
Le leader conservateur, Kemi Badenoch, et le leader des Libéraux-Démocrates, Sir Ed Davey, ont tous deux appelé le gouvernement à soutenir une exemption lors d'un vote ultérieur. Cependant, Sir Keir Starmer a affirmé que les hospices avaient déjà reçu un soutien supplémentaire et que l’augmentation des impôts était nécessaire pour investir dans le NHS.
Lors des Questions au Premier ministre, Badenoch a déclaré que son parti soutiendrait une mesure visant à exonérer les hospices, pharmacies et prestataires de soins de l'augmentation de l'Assurance nationale. En réponse, Sir Keir a souligné que les conservateurs souhaitaient les avantages de cette augmentation sans expliquer comment ils allaient la financer.
Sir Keir a mentionné que le gouvernement avait déjà investi 100 millions de livres pour les hospices pour adultes et enfants, ainsi qu'un financement supplémentaire de 26 millions de livres grâce à une subvention pour les hospices pour enfants. Cela souligne l'engagement du gouvernement envers ces établissements.
Sir Ed a demandé des garanties que les députés travaillistes ne seraient pas instruits de voter contre la proposition des Libéraux-Démocrates visant à exonérer les prestataires de services NHS de l'augmentation de l'Assurance nationale. Il a exprimé l'inquiétude des médecins généralistes, dentistes, pharmaciens communautaires et maisons de soins face à cette augmentation.
À partir d'avril, le taux des contributions à l'Assurance nationale pour les employeurs passera de 13,8 % à 15 %. Cette augmentation suscite des craintes parmi les médecins et les maisons de soins concernant son impact sur leurs finances. Les pharmacies se préparent également à réduire leurs heures d'ouverture en signe de protestation contre cette décision.
Sir Keir a ajouté que les changements annoncés dans le Budget d'octobre permettaient au gouvernement de réinjecter des fonds records dans le NHS. Il a insisté sur le fait qu'il n'était pas juste de s'opposer aux mesures nécessaires pour lever des fonds tout en souhaitant en même temps bénéficier de l'augmentation de financement pour le NHS.
Les débats autour de l'exemption fiscale pour les hospices mettent en lumière des enjeux cruciaux concernant le financement des services de santé au Royaume-Uni. Alors que le gouvernement défend la nécessité de l'augmentation des contributions, les préoccupations des acteurs du secteur de la santé restent pressantes. L'avenir de ces établissements dépendra des décisions politiques à venir.