Des manifestations ont eu lieu récemment en Angleterre, entraînant l'arrestation de quinze personnes. Ces événements se sont concentrés autour des hôtels accueillant des demandeurs d'asile. Les tensions entre groupes anti-immigration et contre-manifestants ont été particulièrement visibles à Londres et à Newcastle.
Les manifestations ont principalement eu lieu devant le Thistle City Barbican Hotel à Londres. Les forces de police ont dû intervenir pour maintenir l'ordre entre les différentes factions. Neuf arrestations ont été effectuées dans la capitale, dont sept pour violation des conditions de l'Ordre Public.
Yvette Cooper, la secrétaire d'État à l'intérieur, a exprimé son désir de "restaurer l'ordre et le contrôle" dans le système d'asile. Elle a annoncé des changements dans le traitement des appels d'asile pour cet automne, espérant ainsi réduire le nombre global de demandes.
Le ministère de l'Intérieur a indiqué que le nombre d'hôtels utilisés pour loger les demandeurs d'asile a chuté de plus de 400 à moins de 210 depuis l'été 2023. De plus, des plans ont été dévoilés pour mettre fin à l'utilisation des hôtels d'ici 2029, ce qui pourrait économiser un milliard de livres par an.
Les manifestations se sont intensifiées ces dernières semaines, avec des regroupements de citoyens exprimant leur mécontentement. À Londres, les manifestants ont été encouragés par des figures politiques locales comme Jeremy Corbyn à participer aux contre-manifestations.
La police a mis en place des restrictions spéciales pour encadrer les manifestations à Londres, établissant des zones spécifiques pour chaque groupe. À Newcastle, une manifestation a également eu lieu, avec quatre personnes arrêtées selon la police de Northumbria.
Un porte-parole de la police a souligné que le droit à la manifestation légale est essentiel dans toute démocratie, mais que des comportements criminels ne seraient pas tolérés. En parallèle, des manifestations pacifiques ont eu lieu à Manchester, bien que deux arrestations aient été effectuées en raison d'une confrontation.
À Manchester, environ 1 500 personnes ont participé à une marche organisée par le groupe Britain First. Une contre-manifestation a également eu lieu, réunissant environ 250 personnes sous la direction de l'organisation Stand Up to Racism.
La police a réussi à maintenir une séparation entre les groupes, assurant que la plupart des manifestations se déroulaient sans incidents notables. Cependant, des arrestations ont été effectuées pour vol et obstruction lors d'une confrontation initiale.
Les manifestations autour des hôtels pour demandeurs d'asile en Angleterre illustrent des tensions croissantes sur la question de l'immigration. Les autorités cherchent à gérer la situation tout en maintenant l'ordre public. Avec des changements prévus dans le système d'asile, l'avenir reste incertain pour les demandeurs d'asile et les communautés locales.