Des centaines de personnes se sont rassemblées pour protester contre l'utilisation d'un hôtel pour loger des demandeurs d'asile dans la région de Norwich. Les manifestants, brandissant des drapeaux de Saint-Georges et des banderoles, exprimaient des slogans tels que "Stop à l'invasion". Cette mobilisation a attiré une attention considérable.
Selon le journaliste de la BBC, Alex Dunlop, environ 350 à 400 manifestants anti-immigration étaient présents, accompagnés d'environ 150 contre-manifestants. Bien que l'événement ait été majoritairement pacifique, une forte présence policière était visible pour assurer la sécurité. Les manifestants ont écouté et applaudi plusieurs discours prononcés depuis un camion stationné.
Les slogans tels que "Nous voulons notre pays" et "Stop à l'invasion" résonnaient dans l'air. Les rassemblements ont commencé avant 14h00 BST, et les discours se sont terminés vers 15h30, moment où la foule a commencé à se disperser.
La police de Norfolk a confirmé que l'événement s'est terminé sans incidents majeurs et sans arrestations. Glen Saffer, l'un des organisateurs, a déclaré : "C'est ce que nous voulions - une manifestation pacifique." Il a souligné que les manifestants n'étaient pas contre toute immigration, mais souhaitaient un contrôle plus strict.
Josh Ampleford, un manifestant de 21 ans, a trouvé que la participation était "très bonne" et "impressionnante". Cindy Wilson, une autre participante, a expliqué qu'elle venait "pour sauver nos enfants", soulignant l'importance de cette cause pour elle.
Un porte-parole de la police a indiqué que des équipe de collecte de preuves étaient présentes pour surveiller la situation. Supt Wes Hornigold a remercié le public pour sa compréhension, en particulier durant les moments de perturbation causés par les manifestations. Il a assuré que des mesures étaient en place pour garantir la sécurité de tous.
Des manifestations similaires ont eu lieu récemment, notamment à Diss, où environ 150 personnes ont protesté contre des plans du ministère de l'Intérieur visant à loger des hommes adultes célibataires dans un hôtel dédié aux familles demandeuses d'asile.
Un porte-parole du ministère a déclaré : "Depuis notre prise de fonction, nous avons agi rapidement pour réformer le système d'asile." Il a ajouté que le gouvernement avait commencé à fermer des hôtels et à expulser des personnes sans droit de séjour. Le ministère a aussi affirmé qu'il ne tolérerait aucun comportement illégal ou violent lors des manifestations.
Les autorités travaillent en étroite collaboration avec la police pour mettre en place des plans d'urgence afin de gérer tout désordre public, renforcés depuis les événements de l'année dernière.
Les manifestations contre l'hébergement des demandeurs d'asile soulignent les tensions croissantes autour de la question de l'immigration. Alors que certains demandent un contrôle plus strict, d'autres plaident pour l'accueil des personnes en détresse. Il est essentiel de continuer à suivre ces développements pour comprendre l'impact sur les communautés locales.