Une hôtesse de l'air licenciée pour « refus de travailler » pendant ses congés en Belgique

Licenciement d'une hôtesse de l'air chez Ryanair

Une zone de turbulence se profile chez Ryanair. En effet, une hôtesse de l’air, basée à Charleroi, a été licenciée pour avoir refusé de travailler durant ses jours de congé. Selon le rapport de La Libre, la compagnie aérienne se défend en affirmant avoir respecté la loi, mais le syndicat CNE conteste cette décision.

Les événements se sont déroulés le 5 octobre dernier, lorsque l’hôtesse a été appelée à travailler alors qu'elle était en congé. Le 9 octobre, elle reçoit son licenciement pour faute grave. Didier Lebbe, représentant de la CNE, indique que les échanges internes entre la salariée et le service de planification étaient « contradictoires ».

Situation de stress et règles de sécurité

Le syndicat rappelle qu'il est interdit d'assigner un vol pendant une période de repos sans notification préalable valide. Cela soulève des questions sur la conformité de Ryanair avec les règles fondamentales de l’Agence de l’Union européenne pour la sécurité aérienne. L’hôtesse a également mentionné être en « situation de stress », ce qui l’a rendue inapte à voler.

Ryanair, quant à elle, refuse de commenter les cas individuels. Cependant, elle affirme avoir respecté le droit du travail et les procédures en vigueur. Cette affaire met en lumière les tensions entre les employés et la direction de la compagnie aérienne.

Intervention du syndicat CNE

Face à cette situation, le syndicat CNE demande aux autorités belges, notamment à la Direction générale du transport aérien (DGTA), de contrôler la compagnie irlandaise. Ils insistent sur l'importance de vérifier la conformité des plannings et la gestion du temps de repos des hôtesses de l'air.

Cette demande survient alors que d'autres incidents similaires ont été rapportés. Par exemple, trois hôtesses de l’air de Brussel Airlines ont été licenciées récemment après avoir refusé de prendre un vol en raison de la présence potentielle de punaises de lit.

Conclusion

Le licenciement de cette hôtesse de l'air soulève des questions importantes concernant les droits des travailleurs et la sécurité aérienne. La réponse de Ryanair et les actions du syndicat CNE pourraient avoir des répercussions significatives sur les pratiques de la compagnie. Il est crucial de suivre l'évolution de cette affaire pour comprendre les implications pour les employés et les passagers.