Actuellement, environ 2,1 millions de personnes à Gaza se trouvent « en danger de mort imminente », selon Michael Ryan, directeur chargé des urgences sanitaires pour l’OMS. La situation est alarmante et nécessite une attention urgente.
Lors de l’Assemblée mondiale de la Santé à Genève, Tedros Adhanom Ghebreyesus, le chef de l’OMS, a souligné que la guerre ne pourrait pas apporter de solution durable au conflit. Il a appelé Israël à faire preuve de pitié envers Gaza et à mettre fin à la destruction du système de santé.
Il a déclaré : « Un appel en faveur de la paix est dans le meilleur intérêt d’Israël. La guerre nuit à Israël et n'apportera pas de solution durable. » Cette déclaration souligne l'importance d'une solution pacifique pour toutes les parties impliquées.
Après plus de deux mois de blocus, seulement 90 camions ont pu livrer de l’aide humanitaire à Gaza, selon l’ONU. Michael Ryan a exprimé son indignation face à l'utilisation de la nourriture et du matériel médical comme armes. Cela illustre la gravité de la situation humanitaire.
Il a insisté sur la nécessité de mettre fin à la famine, de libérer tous les otages et de rétablir le système de santé. En effet, 94 % des hôpitaux de Gaza sont endommagés ou détruits, ce qui rend la situation encore plus critique.
La destruction des infrastructures sanitaires à Gaza est systématique. Les hôpitaux, une fois remis en état, sont souvent exposés à de nouvelles hostilités. Ce cycle destructeur doit absolument cesser pour permettre un rétablissement durable.
Le nord de Gaza est particulièrement touché, étant privé de presque toutes ses infrastructures sanitaires. Les appels à la paix et à l'humanité se font de plus en plus pressants.
La situation à Gaza est désastreuse, avec des millions de personnes en danger. Les appels à la paix et à la fin des hostilités sont cruciaux pour sauver des vies. L’engagement international est essentiel pour mettre un terme à cette crise humanitaire et restaurer l'espoir pour les habitants de Gaza.