Le terme Lunes Maniático a été utilisé par l'agence Bloomberg pour décrire le chaos qui a frappé les marchés boursiers mondiaux après le Jour de la Libération de Donald Trump. Les indices boursiers ont subi des baisses significatives, affectant tous les secteurs, notamment l'Ibex 35, qui a connu une chute presque libre.
L'Ibex 35, qui regroupe les 35 entreprises les plus capitalisées d'Espagne, a enregistré une perte de 12 % en seulement trois séances de crise. Cette situation a entraîné une évaporation de 88,618 milliards d'euros de capitalisation boursière, illustrant l'impact direct des événements politiques sur les marchés.
Pour mettre cette perte en perspective, elle représente environ 5,56 % du Produit Intérieur Brut (PIB) de l'Espagne, qui s'élevait à 1 593 136 millions d'euros en 2024. Ces chiffres soulignent la gravité de la situation économique actuelle.
Les jours suivant l'annonce des tarifs par Trump, l'Ibex a enregistré des baisses de 1,19 %, 5,83 % et 5,12 %. Les secteurs les plus touchés incluent la bancarisation et la consommation, en raison des craintes d'une récession économique imminente.
Des entreprises comme Banco Sabadell et Unicaja ont vu leurs valeurs chuter de manière significative, avec des pertes respectives de 1,56 % et 3,98 %. Cela démontre comment les décisions politiques peuvent provoquer des réactions immédiates sur les marchés financiers.
Les répercussions se sont également fait sentir dans le secteur du consommation. Des marques comme Puig et Inditex ont subi des baisses de 4,48 % et 2,12 %, respectivement. Ces entreprises, très exposées au marché américain, ont été particulièrement vulnérables aux fluctuations du marché.
Le secteur du tourisme a également été touché, avec des pertes notables pour des entreprises comme le groupe IAG. Cela illustre la manière dont une crise économique peut affecter divers secteurs de l'économie.
Lors de la séance de ce lundi, toutes les entreprises de l'Ibex 35 ont vu leurs valeurs chuter. Les transactions ont été si chaotiques que les chiffres n'étaient pas immédiatement quantifiables. Bien que la bancarisation ait été la plus touchée, tous les secteurs ont subi des pertes.
Cellnex a enregistré la plus forte chute, avec une baisse de 7,47 %, suivie par Acciona et Indra. Ces baisses montrent que même les entreprises leaders dans leurs domaines ne sont pas à l'abri des conséquences de la guerre commerciale.
En résumé, la réaction des marchés boursiers à l'annonce des mesures de Trump a été immédiate et sévère. L'Ibex 35 et les entreprises espagnoles ont subi des pertes considérables, reflétant l'impact des décisions politiques sur l'économie. Les investisseurs doivent rester vigilants face à l'évolution de cette situation.