La Lituanie Accuse la Russie d'Être Responsable de l'Incendie d'un Magasin Ikea dans Sa Capitale
Accusations de la Lituanie contre la Russie
Les procureurs lituaniens affirment que le service de renseignement militaire russe, le GRU, est responsable d'un incendie criminel survenu dans un magasin Ikea à Vilnius, la capitale de la Lituanie. Cet incident, survenu l'année dernière, a suscité de vives réactions et des arrestations.
Deux suspects ukrainiens ont été arrêtés, l'un en Lituanie et l'autre en Pologne. Le procureur Arturas Urbelis a qualifié cette attaque d'acte de terrorisme. Il a indiqué que l'enquête sur les intermédiaires avait révélé des liens avec le renseignement militaire et les services de sécurité.
Réactions des dirigeants polonais
Le Premier ministre polonais, Donald Tusk, a déclaré que la Lituanie avait confirmé ses soupçons concernant l'implication des services secrets russes dans des incendies de centres commerciaux à Vilnius et à Varsovie. Il a exprimé son inquiétude sur les intentions de la Russie dans une publication sur X.
Cette situation met en lumière la nature des opérations clandestines menées par la Russie en Europe. Les accusations de sabotage et d'arson sont au cœur des tensions entre les pays de l'OTAN et la Russie, qui a nié ces allégations.
Contexte des attaques
Les experts en sécurité considèrent que ces actes font partie d'une campagne systématique de guerre hybride. Cette stratégie vise à saper le soutien européen à l'Ukraine face à l'invasion russe, qui a débuté en février 2022.
En juillet dernier, la Russie a été pointée du doigt pour une série d'incendies de colis ciblant des entreprises de messagerie en Europe. Ces attaques soulignent l'ampleur des opérations menées par les services secrets russes.
Détails de l'attaque à Vilnius
L'incendie criminel à Vilnius, qui a eu lieu en mai, n'a heureusement pas causé de victimes. Cependant, un incident similaire a détruit un grand centre commercial à Varsovie ce même mois. Ces événements révèlent une coordination inquiétante entre les suspects.
Le procureur Urbelis a révélé que les deux adolescents suspects avaient tenu une réunion secrète à Varsovie, où ils avaient convenu de mettre le feu à des magasins en Lituanie et en Lettonie. Ils auraient agi en échange d'une récompense de 10 000 euros et d'une voiture BMW.
Conclusion
Les accusations portées par la Lituanie contre la Russie soulignent des tensions croissantes en Europe. Les implications de ces incidents vont au-delà des simples actes de vandalisme. Ils révèlent une stratégie plus large de déstabilisation qui mérite une attention particulière de la part des pays européens.
