Alberto Núñez Feijóo a décidé de endurer la politique migratoire du PP, faisant de l'immigration une priorité de ses politiques de sécurité. Il établit ainsi un lien direct entre immigration et criminalité. Cette déclaration a été faite lors d'une interview sur Cuatro, où il a exposé ses projets pour le futur gouvernement.
Feijóo a affirmé que, s'il accède au pouvoir, il modifiera le Code Pénal pour permettre l'expulsion immédiate des "immigrants irréguliers" ayant commis un seul délit. De plus, il envisage d'expulser également les immigrés "réguliers" en fonction de la gravité de leurs actes.
Il a précisé : "Lorsque l'immigrant est irrégulier, il sera expulsé de manière immédiate. Pour les réguliers, cela dépend du délit commis." Ce qui implique que même ceux ayant régularisé leur situation ou arrivés avec un contrat pourraient être concernés.
Feijóo a insisté sur la nécessité de repenser les critères d'expulsion. Selon lui, certains délits qui ne mènent pas actuellement à une expulsion devraient, à l'avenir, entraîner des sanctions pour les immigrés réguliers. Pour les irréguliers, un seul délit suffirait à justifier une expulsion.
Il a déclaré : "Nous devons réfléchir au Code Pénal et à l'immigration illégale." Il souhaite durcir les lois pour mettre fin à ce qu'il appelle le "bonisme". Il a ajouté que l'immigration irrégulière ne devrait pas conférer de droits ni de garanties.
Feijóo a souligné que la politique des frontières doit être ferme. "Nous ne pouvons pas détourner le regard. Il est essentiel d'être réaliste concernant les politiques migratoires," a-t-il affirmé. Cette position marque un tournant dans la manière de traiter les questions d'immigration.
Lorsqu'on lui a demandé s'il expulserait les multirécidivistes ayant commis plus de trois ou quatre délits, il a répondu qu'il agirait dès le premier délit. "Un immigrant, soit il est légal, soit il est expulsé," a-t-il déclaré, renforçant ainsi sa position.
Le leader de l'opposition a également affirmé que l'Union Européenne partage ses vues. "Un immigrant irrégulier qui commet un délit doit être expulsé de ce pays," a-t-il insisté. Il estime que la majorité des premiers ministres européens, qu'ils soient social-démocrates ou du PP, soutiennent des régulations similaires.
Alberto Núñez Feijóo propose une approche rigoureuse et stricte en matière d'immigration. Ses déclarations révèlent une volonté de renforcer la législation actuelle et d'établir des mesures plus sévères. Cette position pourrait avoir des répercussions significatives sur les politiques migratoires en Espagne.