L'administration Trump a suspendu toutes les demandes d'immigration provenant de 19 pays jugés à haut risque. Cette décision fait suite à une fusillade mortelle à Washington impliquant un ressortissant afghan. Le ministère américain de la Sécurité intérieure a annoncé cette mesure, soulignant son importance pour la sûreté nationale.
La suspension touche les ressortissants de douze pays déjà soumis à des restrictions depuis juin, ainsi que ceux de sept nouveaux pays. Ces pays incluent des nations parmi les plus pauvres et instables au monde, tels que le Venezuela et Cuba. Les demandes de cartes vertes et de naturalisation sont également interrompues.
En juin, Donald Trump avait déjà ordonné l'interdiction d'entrée aux États-Unis pour les ressortissants d'Afghanistan, de Birmanie, du Tchad, et d'autres pays. Les sept nouveaux pays ajoutés à la liste comprennent le Burundi, le Laos, et le Turkménistan.
La ministre Kristi Noem a recommandé au président Trump une interdiction totale pour les ressortissants de ces pays. Elle a exprimé des sentiments forts, déclarant : « Nous ne voulons pas d’eux, pas d’un seul d’entre eux ». Cette position reflète une politique stricte envers l'immigration.
Dans la foulée, Trump a également critiqué les migrants somaliens, affirmant qu'ils ne devraient pas être les bienvenus aux États-Unis. Ces déclarations montrent une tension croissante autour des questions d'immigration.
Depuis l'attaque à Washington, l'administration a gelé toute décision sur l'octroi de l'asile. Trump a fait de la lutte contre l'immigration clandestine une priorité absolue, évoquant une « invasion » par des criminels étrangers. Cette rhétorique vise à mobiliser l'opinion publique contre l'immigration.
Malgré cela, son programme d'expulsions massives a rencontré des obstacles juridiques. De nombreuses décisions de justice ont freiné ses efforts, soulignant que les personnes visées doivent pouvoir faire valoir leurs droits.
La suspension des demandes d'immigration par l'administration Trump marque une étape significative dans sa politique. En ciblant des pays jugés à haut risque, le gouvernement cherche à renforcer la sûreté nationale. Cependant, cette approche suscite des débats sur les droits des immigrants et l'efficacité des politiques d'immigration.