Le Premier ministre a annoncé des mesures nouvelles visant à réduire l'immigration au Royaume-Uni. Sir Keir Starmer a promis que ces mesures entraîneraient une baisse significative de l'immigration nette au cours des quatre prochaines années. Cette initiative vise à contrôler le flux d'immigrants et à répondre aux préoccupations croissantes sur l'immigration.
Les nouvelles propositions incluent l'interdiction de recruter des travailleurs du secteur de la santé à l'étranger. De plus, l'accès aux visas de travailleurs qualifiés sera restreint. Le gouvernement prévoit également d'augmenter les coûts pour les employeurs, une démarche destinée à réduire l'immigration nette, qui a atteint des niveaux record.
Le ministère de l'Intérieur estime que ces politiques pourraient entraîner une baisse de 100 000 immigrants par an d'ici 2029. Cela repose sur une analyse de seulement huit politiques clés, où une évaluation quantitative a pu être réalisée.
Kemi Badenoch, la leader conservatrice, a critiqué les propositions de Labour, déclarant qu'elles ne suffisent pas à répondre aux besoins du pays. Elle a affirmé que ces changements ne sont pas à la hauteur des attentes. En revanche, Sir Keir Starmer a insisté sur le fait que ces mesures ramèneraient le système d'immigration sous contrôle.
Starmer a déclaré que les nouvelles règles assureraient que l'immigration soit sélective et juste. Le gouvernement prévoit d'éliminer les visas spécialisés pour les travailleurs de la santé et de la protection sociale, obligeant ainsi les entreprises à recruter des citoyens britanniques.
Les entreprises doivent s'attendre à des coûts accrus pour embaucher des travailleurs étrangers. La Taxe sur les compétences en immigration augmentera de 32 %, ce qui pourrait mener les petites entreprises à payer jusqu'à 2 400 £ pour parrainer des travailleurs. Les grandes entreprises, quant à elles, pourraient être soumises à des frais allant jusqu'à 6 600 £.
Les universités pourraient également faire face à des charges plus élevées. Le gouvernement envisage d'appliquer une nouvelle taxe sur chaque étudiant international inscrit dans une université britannique, les fonds étant redirigés vers la formation professionnelle.
Les critères d'éligibilité pour les visas de travailleurs qualifiés seront renforcés. Les nouveaux candidats devront généralement posséder un diplôme de niveau universitaire, contrairement à l'équivalent d'un A-level. Cela rendra environ 180 postes inéligibles à cette voie de visa.
Des exigences moins strictes resteront en place pour les secteurs en pénurie de main-d'œuvre ou jugés essentiels à la stratégie industrielle du gouvernement. Cependant, les détails pratiques de ces changements ne sont pas encore clairs.
Les mesures proposées par le gouvernement visent à réduire l'immigration nette au Royaume-Uni. Bien que des critiques aient été émises, le Premier ministre reste ferme sur son engagement à faire baisser ces chiffres. Les résultats de ces politiques seront observés avec attention dans les années à venir.