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Le gouvernement ignore les réformes sur les implants pelviens - Un avocat s'exprime

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Les réformes ignorées concernant les implants en maille pelvique

Une femme a exprimé son mécontentement envers le gouvernement, le qualifiant de "lenteur" dans la mise en œuvre des réformes pour les femmes victimes d'implants en maille pelvique. Cette situation perdure depuis cinq ans, lorsque le rapport Cumberlege First Do No Harm a révélé que certains médicaments et dispositifs médicaux avaient causé des dommages.

Ce rapport a formulé des recommandations pour soutenir les victimes, mais la plupart des propositions clés ont été ignorées, a déclaré Kath Sansom, fondatrice de la campagne Sling The Mesh. Un porte-parole du Department of Health and Social Care (DHSC) a affirmé que le gouvernement examinait attentivement les recommandations du commissaire à la sécurité des patients.

Les conséquences des implants en maille pelvique

Les implants en maille pelvique étaient utilisés pour soutenir des tissus affaiblis ou endommagés, mais ces dispositifs peuvent s'éroder et se durcir. Cela entraîne des douleurs permanentes pour de nombreuses femmes, les rendant incapables de marcher, de travailler ou d'avoir des relations sexuelles. Des études ont montré que ces implants causent des dommages irréparables.

De plus, le rapport a mis en lumière les effets néfastes de certains médicaments, comme Primodos, qui est associé à des malformations congénitales. Les femmes enceintes n'ont pas été correctement informées des risques, ce qui a conduit à des tragédies évitables.

Les efforts de Kath Sansom en tant qu'avocate

Kath Sansom, mère de deux enfants, a vu sa vie bouleversée après une intervention chirurgicale pour traiter des fuites urinaires. Elle a décrit son expérience comme une "douleur terrible", ajoutant que son chirurgien avait minimisé ses symptômes. Depuis 2020, trois des neuf recommandations clés du rapport ont été mises en œuvre, notamment un excuse gouvernementale et la création de centres de complications liées à la maille.

Elle est devenue une "avocate accidentelle" en raison de sa souffrance. Selon elle, l'inertie institutionnelle amplifie la douleur des victimes, surtout face à l'absence de compensation pour des milliers de femmes qui ont fait confiance à leur médecin.

Les critiques sur l'inaction du gouvernement

Ms Sansom a critiqué le transfert du rôle de commissaire à la sécurité des patients, le jugeant comme une tentative de "silencer la voix des patients". Sharon Hodgson, présidente du groupe parlementaire First Do No Harm, a exprimé sa déception face au manque de progrès, soulignant que les femmes et leurs familles n'ont pas encore reçu de compensation pour les dommages subis.

Elle a déclaré que le rapport de cinq ans était censé marquer le début d'un changement systémique, permettant aux femmes de se faire entendre. Malheureusement, la réalité reste très éloignée des attentes initiales.

Conclusion

Le gouvernement continue d'être critiqué pour son inaction face aux souffrances causées par les implants en maille pelvique. Bien que des mesures aient été prises, beaucoup estiment que cela n'est pas suffisant. Les victimes attendent toujours des réponses et des compensations, et le système de santé doit impérativement évoluer pour mieux protéger les femmes.

Publié le : 8 juillet 2025
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