
Le 21 octobre dernier, l'Assemblée nationale a rejeté le gel des impôts souhaité par le gouvernement. En effet, un amendement du groupe LR a été voté, indexant le barème de l’impôt sur le revenu à l’inflation. Cela signifie que le gel voulu par l’exécutif ne sera pas appliqué.
De plus, un abaissement du plafond de revenus pour les journalistes a été approuvé. Ce changement permettra à plus de journalistes de bénéficier d’un abattement fiscal lors des discussions sur la partie « recettes » du budget de l’État.
Les débats ont débuté par l'examen de la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus. Cette mesure devrait rester en place jusqu'à ce que le déficit soit inférieur à 3%. Selon les prévisions, elle rapportera environ 1,5 milliard d’euros d'ici 2026.
L’économiste Gabriel Zucman a exprimé son soutien à la version originelle de la taxe sur les hauts patrimoines. Sur France Inter, il a déclaré : « Dès qu’on introduit des exonérations, on lance la machine à optimisation », en réponse à une proposition des députés socialistes.
Le gouverneur de la Banque de France a également pris la parole. Il a plaidé pour que ceux qui ont le plus s’acquittent de leur juste part d’impôt. Il a souligné que ce n’est pas juste que les plus aisés réduisent leur impôt grâce à des mécanismes comme les holdings patrimoniales.
Il a ajouté que diverses niches fiscales permettent à certains de minimiser leur contribution. Cette situation soulève des questions sur l'équité du système fiscal actuel.
Les débats à l'Assemblée nationale montrent des tensions autour de la fiscalité. Les décisions prises, comme l'indexation de l'impôt sur le revenu à l’inflation, reflètent une volonté de justice fiscale. Les discussions autour des contributions sur les hauts revenus et des exonérations fiscales continuent d'alimenter le débat public.