Le Tribunal Constitutionnel a décidé d'admettre le recours en inconstitutionnalité présenté par le président de la Junta de Castilla-La Mancha, Emiliano García-Page. Ce recours vise le répartition imposée par la ministre des Finances, María Jesús Montero, concernant l'impôt sur la banque.
Selon le gouvernement de Castilla-La Mancha, le Tribunal accorde maintenant quinze jours au gouvernement central pour se manifester dans l'affaire et formuler des observations. Ce recours de García-Page poursuit son chemin, s'opposant à une loi soutenue par la numéro deux de son propre parti.
García-Page considère que cette loi favorise de manière discriminatoire les communautés les plus prospères. L'impôt sur la banque, selon la loi, sera réparti entre les communautés autonomes en fonction de leur Produit Intérieur Brut.
Cette décision découle d'un accord entre Montero, Esquerra et Junts, qui ont soutenu cette nouvelle réglementation. Le recours de García-Page souligne qu'il s'agit d'un précédent dangereux pour la distribution des fonds de l'État.
Des sources provenant de communautés dirigées par le PP partagent la perspective de Castilla-La Mancha. Cependant, elles ont exprimé des doutes légaux jusqu'à présent pour soutenir la voie du Tribunal Constitutionnel initiée par García-Page.
Le recours attaque spécifiquement le point 21 de la disposition finale novena de la loi du 20 décembre 2024, qui inclut l'impôt bancaire jusqu'en 2028.
Le Tribunal transmettra la demande et les documents présentés au Congrès des Députés, au Senat et au gouvernement, par l'intermédiaire du ministre de la Justice. Cela permettra au gouvernement de se manifester dans un délai de quinze jours et de formuler ses observations.
En somme, la décision du Tribunal Constitutionnel et le recours de García-Page soulèvent des questions cruciales sur la répartition des fonds entre les communautés autonomes. La suite de cette affaire pourrait avoir un impact significatif sur la financement des régions moins prospères.