Le Gouvernement de Castilla-La Mancha a officialisé sa menace de porter devant le Tribunal Constitutionnel le partage du Impuesto à la banca. Cette décision a été convenue par la ministre des Finances, María Jesús Montero, avec les partis Junts et Esquerra. Le gouvernement de Page accuse la numéro deux de son propre parti, le PSOE, de distribuer les recettes de manière "inconstitutionnelle".
Selon un communiqué officiel, le gouvernement a soumis un rapport juridique au conseil consultatif régional. Ce rapport vise à valider la présentation d'un recours d'inconstitutionnalité concernant la répartition des revenus de l'impôt à la banque entre les CCAA. Cette initiative a été révélée par un quotidien local.
Les services juridiques de la Junta estiment que l'article 21 de la disposition additionnelle novena est inconstitutionnel. Cette disposition a été le résultat d'un amendement négocié avec Junts. Elle établit la distribution des revenus de l'impôt en fonction du PIB de chaque région.
Le gouvernement considère ce critère comme atypique et anormal, sans précédents dans la législation fiscale nationale ou internationale. De plus, il reproche au gouvernement central d'avoir agi de manière unilatérale, sans la participation préalable et obligatoire des CCAA.
La prochaine étape consiste à ce que le Conseil consultatif se prononce sur la possibilité d'un recours devant le TC. Ce jugement est attendu possiblement au cours de la prochaine semaine. Le président Page a également encouragé les communautés du PP à le soutenir dans cette démarche.
Il a déclaré que la réaction des communautés face à de telles impositions est essentielle. Selon lui, cela ne concerne pas seulement les inconvénients de cette répartition, mais cela représente un précédent dangereux dans le système de financement territorial.
Le conflit autour de la répartition de l'impôt à la banque révèle des tensions au sein du paysage politique espagnol. Le gouvernement de Castilla-La Mancha se positionne fermement contre ce qu'il considère comme une injustice. La décision finale du Conseil consultatif sera déterminante pour l'avenir de cette question.