En 2024, la DGFiP a expédié environ 16 millions de déclarations de revenus préremplies. Ce chiffre souligne l'évolution des pratiques fiscales en France. En 2001, seulement 17 000 contribuables avaient expérimenté la déclaration en ligne. Aujourd'hui, la majorité des foyers fiscaux sont tenus d'utiliser la plateforme impots.gouv.fr.
Depuis 2016, tous les foyers doivent théoriquement déclarer leurs revenus en ligne. Toutefois, des exceptions existent, notamment pour ceux sans connexion Internet. Le fisc évoque une tolérance pour ces contribuables, qui continuent d'être nombreux. En 2024, 3 millions de contribuables ont effectué leur première déclaration en ligne.
La DGFiP a précisé que les 16 millions de déclarations préremplies représentent une quantité de papier équivalente à dix tours Eiffel. Cela illustre l'ampleur de l'administration fiscale et son impact environnemental. Cependant, le fisc a reçu seulement 5 millions de déclarations papier en retour.
À partir de 2025, les contribuables ayant télédéclaré l'année précédente ne recevront plus de déclarations préremplies par la Poste. Cette mesure vise à encourager la continuité dans l'utilisation des outils numériques. Néanmoins, ils pourront toujours demander un formulaire papier auprès de leur centre des impôts si nécessaire.
Le fisc n'envisage pas de forcer la transition vers le numérique. Amélie de Montchalin, ministre en charge des Comptes publics, a affirmé que l'administration avancera au rythme des Français. Il n'est donc pas question d'imposer la fin de la déclaration papier de manière autoritaire.
La tendance vers la dématérialisation des déclarations fiscales est claire. Avec 16 millions de déclarations préremplies en 2024, la DGFiP montre son engagement envers l'innovation. Les prochaines années seront cruciales pour voir comment cette transition se déroulera et comment elle sera acceptée par les contribuables.