La porte-parole du PP, Dolors Montserrat, a demandé au commissaire de Justice, Michael McGrath, d'examiner l'imputation du procureur général de l'État, Álvaro García Ortiz. Elle considère cela comme une déviation de l'État de droit en Espagne. Selon elle, le maintien de García Ortiz à son poste nuit à la crédibilité de l'institution.
Montserrat souligne que cette situation pourrait affaiblir la santé de l'État de droit en Europe. Elle évoque également la prévarication et le cohecho si des contreparties sont avérées. Elle insiste sur le fait qu'aucun poste ne confère une immunité absolue en cas de délits.
Dans sa lettre, Montserrat affirme qu'Espagne traverse un difficile moment à cause de l'imputation du procureur général. Elle qualifie cette situation d'« inaudite » en démocratie et dans l'UE. Cela fait suite à l'imputation par le Tribunal Suprême pour un présumé délit de révélation de secrets.
Elle mentionne qu'en dépit de son imputation, García Ortiz refuse de démissionner, malgré les appels à sa démission immédiate de la part d'associations de procureurs. Cela soulève des préoccupations quant à l'intégrité de la justice en Espagne.
Montserrat informe également que durant la phase d'instruction, il a été révélé que García Ortiz a procédé à une élimination massive de messages. Cela pourrait constituer un encubrimiento ou une destruction de preuves. Elle considère cela comme un comportement d'obstruction à la justice.
Un rapport de l'Unité Centrale Opérationnelle de la Garde Civile indique que les messages ont été supprimés le même jour où le Tribunal Suprême a ouvert l'affaire contre lui. Cela soulève des questions sur la protection dont bénéficie le procureur général de la part du gouvernement.
Montserrat rappelle qu'elle a déjà sollicité l'intervention de la Commission Européenne. Elle souligne que cette institution est compétente pour demander des explications aux États qui s'écartent de l'État de droit. Les attaques contre les juges, selon elle, nuisent à la démocratie.
Elle insiste sur l'importance d'un Pouvoir Judiciaire indépendant et demande à la Commission de protéger les valeurs fondamentales de l'Union. Montserrat affirme que la crédibilité de l'UE est en jeu.
La porte-parole du PP exprime des doutes sérieux sur les actions du Tribunal Constitutionnel, notamment de son président, Cándido Conde Pumpido. Elle note que le gouvernement n'a pas perdu de causes importantes, ce qui soulève des questions sur l'objectivité du tribunal.
La situation actuelle a conduit le PP à déposer une demande auprès du Tribunal Européen des Droits de l'Homme. Montserrat conclut que l'UE repose sur des valeurs telles que la justice et l'État de droit, et que toute action arbitraire met en péril la légalité européenne.
En conclusion, Montserrat affirme que dans ces moments géostratégiques cruciaux pour l'Europe, il est essentiel de démontrer aux citoyens que personne n'est au-dessus de la loi. Cela inclut les politiques, les procureurs et les juges du Tribunal Constitutionnel. La responsabilité de défendre l'État de droit incombe à tous.