Le 31 mai, un incendie dévastateur a ravagé un immeuble de l'avenue Jean-Jaurès, situé dans le quartier des Quatre-Chemins à Aubervilliers, causant un mort. Les secours ont été alertés peu après 13h15, face à des flammes impressionnantes s'échappant de la toiture. La ville d'Aubervilliers et le parquet de Bobigny ont confirmé le bilan humain tragique.
À leur arrivée, les pompiers ont constaté d'énormes panaches de fumée et des colonnes de flammes. Environ cinquante pompiers, accompagnés de deux camions-échelle, ont été mobilisés pour maîtriser le sinistre. Malheureusement, le bilan s'est alourdi avec la confirmation d'un décès.
Quatre personnes ont également été transportées à l'hôpital en raison d'une forte intoxication. Pierre Sack, le premier adjoint, a précisé que la police scientifique devait intervenir. Une équipe d'astreinte se rendra sur place pour évaluer l'état de l'immeuble et déclarer un éventuel péril.
Pour le moment, l'identité de la victime reste inconnue. Pierre Sack a également souligné l'incertitude concernant le nombre de personnes vivant à l'intérieur de l'immeuble au moment de l'incendie.
Des premiers éléments laissent envisager la possibilité d'un squat dans l'immeuble. Celui-ci abrite, au rez-de-chaussée, deux restaurants fermés depuis plusieurs années. Cependant, seule l'enquête en cours pourra établir la vérité sur cette hypothèse.
Actuellement, aucune piste concernant les causes de l'incendie n'est privilégiée. La fermeture prolongée des restaurants pourrait avoir un lien, mais cela reste à confirmer par les investigations.
Pour permettre aux secours d'intervenir efficacement, la circulation sur l'avenue Jean-Jaurès, anciennement RN 2, a été interrompue. Cette mesure était nécessaire pour garantir la sécurité des intervenants et faciliter les opérations d'extinction.
Les habitants et les passants ont été affectés par cette situation, et la communauté locale reste en état d'alerte face à cet événement tragique.
Ce tragique incendie à Aubervilliers soulève de nombreuses questions et laisse la communauté dans le choc. La sécurité des bâtiments et la question des squats dans la région méritent une attention particulière. Les enquêtes en cours permettront d'apporter des réponses et d'éviter de futurs drames.