El Pp défend la réaction de Mañueco face aux incendies et s'en prend à Puente : "Dans des moments d'humanité, un certain sens de l'État est exigé"

Incendies et tensions politiques

Les incendies qui ravagent le pays suscitent désormais une forte réaction politique. D'un côté, le Gouvernement critique les présidents autonomiques du PP pour leur lenteur à annuler leurs vacances. De l'autre, les responsables du PP se défendent et reprochent à certains membres de l'exécutif, comme Óscar Puente, le ton de leurs critiques.

Réactions du PP

Alma Ezcurra, numéro trois du PP, a défendu le président de la Castilla et León, Alfonso Fernández Mañueco, affirmant qu'il a été à la tête de la crise depuis le début. Elle a souligné que le conseiller de Présidence était présent au CECOPI, gérant la situation. Cependant, des questions persistent sur la nécessité pour Mañueco de revenir plus tôt de ses vacances.

Lors d'une interview, Ezcurra a été interrogée sur le retour de Mañueco. Elle a esquivé la question, répétant que le conseiller était informé et actif. Malgré les critiques des autres formations politiques, elle a insisté sur le fait que la situation était sous contrôle depuis le début.

Critiques envers le ministre

Ezcurra a également réagi aux commentaires d'Óscar Puente, qui a ironisé sur les réseaux sociaux concernant la situation de Mañueco. Elle a affirmé que ces moments devraient être dédiés à l'humanité plutôt qu'à des querelles partisanes. Elle a appelé Puente à cesser ses blagues et à s'adresser aux citoyens touchés par les incendies.

Elle a dénoncé l'utilisation des réseaux sociaux par le ministre comme un moyen de masquer l'inefficacité de son gouvernement. Ezcurra a critiqué Puente pour avoir publié des messages jugés inappropriés alors que sa région était en proie aux flammes.

Questions au gouvernement

Le PP a décidé de transformer ses critiques en questions officielles au Congrès. Ils veulent savoir "à l'initiative de qui" Puente a publié ses messages et s'il existe des limites à ce que les membres du gouvernement peuvent partager sur les réseaux sociaux. Ils s'interrogent également sur la compatibilité de l'attitude de Puente avec sa position au sein du gouvernement.

Alberto Núñez Feijóo a déjà suggéré que Puente devrait démissionner ou être révoqué en raison de ses commentaires sur les réseaux sociaux. Cela témoigne d'une tension croissante au sein du paysage politique espagnol face à cette crise.

Conclusion

Les incendies en cours mettent en lumière non seulement une crise environnementale, mais aussi des frictions politiques significatives. Les échanges entre le gouvernement et le PP illustrent les enjeux de la gestion de crise en Espagne. La situation exige une réponse unie et efficace, loin des querelles partisanes.