Les récents incendies forestiers en Espagne ont suscité des réactions vives, notamment de la part du Parti Populaire (PP). Alberto Núñez Feijóo a dénoncé l'inaction du gouvernement central, appelant Pedro Sánchez à demander immédiatement de l'aide à l'Union Européenne pour obtenir des moyens aériens afin de lutter contre les nombreux feux actifs. Cette situation critique a mis en lumière les failles dans la gestion des crises par le gouvernement.
Les critiques se sont intensifiées alors que le PP a accusé le gouvernement de laisser les communautés autonomes se débrouiller seules. Le manque d'initiative proactive a été souligné, avec des accusations selon lesquelles l'aide n'est fournie que lorsqu'elle est demandée, et non pas avant que la situation ne s'aggrave. La lutte contre les incendies s'est ainsi compliquée, exacerbée par le manque de collaboration entre les différents niveaux de gouvernement.
Feijóo a insisté sur la nécessité d'une réaction rapide pour obtenir des ressources aériennes. Lors d'une visite au poste de commandement à Chandrexa de Queixa, il a déclaré que le gouvernement aurait dû demander une collaboration maximale il y a dix jours. Il a critiqué le gouvernement pour son manque d'urgence, affirmant que la situation nécessitait une action immédiate et efficace.
Il a également souligné que la responsabilité de la lutte contre les incendies ne devrait pas reposer uniquement sur les communautés autonomes et les forces d'urgence. Une coordination plus efficace entre les ministères concernés est essentielle pour faciliter les opérations de secours. Feijóo a rappelé que la collaboration est cruciale pour surmonter cette crise.
Le vice-secrétaire du PP, Elías Bendodo, a également exprimé des préoccupations similaires. Il a critiqué le gouvernement de Sánchez pour son approche passive, affirmant que les communautés autonomes doivent "se débrouiller" pour éteindre les incendies. Selon lui, le gouvernement doit adopter une posture plus proactive et offrir de l'aide avant qu'elle ne soit demandée.
Bendodo a insisté sur le fait que les équipes d'urgence, la police et les bénévoles travaillent sans relâche, tandis que le gouvernement semble inactif. Il a appelé à une meilleure gestion des crises et a demandé des excuses de la part du ministre des Transports, Óscar Puente, pour ses commentaires jugés inappropriés sur les réseaux sociaux.
Dans un autre registre, Bendodo a évoqué des allégations de corruption impliquant Leire Díez, surnommée la "fontanera du PSOE". Selon lui, Pedro Sánchez était au courant des manœuvres de cette militante socialiste. Bendodo a insinué que le président du gouvernement pourrait être le véritable responsable derrière ces actions.
Il a décrit la situation comme un réseau complexe, avec Díez comme "fontanera" et d'autres acteurs jouant des rôles clés. Cette affaire pourrait avoir des implications sérieuses pour le gouvernement, surtout dans un contexte où la confiance du public est déjà ébranlée.
Les incendies en Espagne mettent à l'épreuve la capacité du gouvernement à gérer des crises. Les appels à l'action et les critiques croissantes soulignent le besoin urgent d'une réponse coordonnée et efficace. Alors que les flammes ravagent le pays, la pression sur le gouvernement ne fait que s'intensifier, et les citoyens attendent des mesures concrètes pour faire face à cette catastrophe.