Jeudi soir, des sirènes ont retenti dans la ville de Jammu, au sud de la Cachemire administrée par l'Inde. Tout est devenu obscur suite à un blackout soudain. Dans les villages proches de la Ligne de Contrôle, le son perturbant des mortiers a été entendu, avec un échange de tirs d'artillerie plus intense que les nuits précédentes.
Alors que des drones explosaient dans le ciel, abattus par les défenses aériennes indiennes, le conflit entre l'Inde et le Pakistan ne montre aucun signe de tregua. Le vendredi, l'armée indienne a affirmé avoir déjoué des attaques de missiles et de drones lancées par le pays voisin, visant divers points de la Cachemire.
Des médias indiens rapportent qu'un pilote de l'armée de l'air pakistanaise a été capturé après avoir éjecté de son avion de chasse près de Jaisalmer, au Rajasthan. Les autorités indiennes insistent sur le fait que les forces armées pakistanaises ont lancé multiples attaques le long de la frontière, continuant de violer le cessez-le-feu.
Mehbooba Mufti, ancienne Première ministre de la Cachemire indienne, a exprimé son inquiétude face à la situation, déclarant que des civils souffrent des deux côtés de la frontière. Elle appelle à une désescalade après la mort de plus de cinquante civils depuis les récentes frappes aériennes indiennes.
Dans le district de Poonch, à seulement 10 kilomètres de la frontière contestée, au moins 11 personnes ont perdu la vie lors des bombardements de représailles. Un résident a rapporté que deux frères ont été tués par un projetile qui a explosé sur leur maison. Les bombardements ont continué de manière intermittente, provoquant une grande angoisse parmi la population.
Des vidéos non vérifiées circulant sur les réseaux sociaux montrent des scènes tragiques, comme le corps d'un adolescent blessé. Ces attaques pakistanaises ont été qualifiées par le ministre pakistanais, Shehbaz Sharif, d'acte de guerre, en réponse à des frappes indiennes considérées comme une vengeance.
Une petite partie de la communauté internationale s'est mobilisée pour demander la fin de cette escalade militaire entre les deux puissances nucléaires. Le ministre de la Défense pakistanais a déclaré que son gouvernement communique quotidiennement avec des représentants d'Arabie Saoudite, du Qatar et de la Chine pour réduire la crise actuelle.
Du côté des États-Unis, le secrétaire d'État Marco Rubio a appelé à une désescalade immédiate lors de conversations avec les dirigeants indiens et pakistanais. Cependant, le vice-président JD Vance a souligné que les États-Unis ne s'impliqueraient pas dans ce conflit, le qualifiant de non-essentiel pour leur capacité à le contrôler.
La situation au Cachemire est devenue de plus en plus préoccupante, avec des conséquences tragiques pour les civils. Les appels à la paix et à la modération se multiplient, mais les tensions demeurent élevées. Il est urgent que les acteurs internationaux intensifient leurs efforts pour éviter une guerre qui pourrait avoir des répercussions dévastatrices dans toute la région.