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Ce que nous savons sur la frappe de l'Inde contre le Pakistan et le Cachemire administré par le Pakistan

Publié le : 7 mai 2025

Introduction

Deux semaines après une attaque meurtrière contre des touristes en Jammu-et-Cachemire indien, l'Inde a lancé une série de frappes sur des sites au Pakistan et au Cachemire administré par le Pakistan. Ces opérations, baptisées "Opération Sindoor", visent à tenir responsables les auteurs de l'attaque du 22 avril, qui a causé la mort de 25 Indiens et d'un Népalais.

Les frappes indiennes

Dans les premières heures de mercredi, l'Inde a annoncé avoir ciblé neuf sites différents en Cachemire administré par le Pakistan et au Pakistan. Ces lieux étaient décrits comme des "infrastructures terroristes", où des attaques étaient "planifiées et dirigées". L'Inde a insisté sur le fait qu'aucune installation militaire pakistanaise n'avait été touchée.

Le ministre pakistanais de la Défense, Khawaja Asif, a déclaré que les frappes avaient touché des zones civiles, contestant ainsi la version indienne qui affirmait viser des camps terroristes. Selon un porte-parole de l'armée pakistanaise, sept personnes, dont deux enfants, auraient été tuées lors de ces frappes.

Les raisons de l'attaque

Cette opération survient après des semaines de tensions croissantes entre les deux pays nucléaires, exacerbées par l'attaque de Pahalgam. Le 22 avril, un groupe de militants a tué 26 personnes, ciblant spécifiquement des hommes hindous. Cet événement a suscité une immense colère en Inde, le Premier ministre Narendra Modi promettant de traquer les suspects "jusqu'aux confins de la terre".

Cependant, l'Inde n'a pas désigné de groupe spécifique responsable de l'attaque. Des allégations ont été faites concernant la nationalité pakistanaise de deux des assaillants, ce que le Pakistan a nié, affirmant n'avoir aucun lien avec les attaques du 22 avril.

Contexte historique de la tension au Cachemire

Le Cachemire est revendiqué dans son intégralité par l'Inde et le Pakistan, mais chaque pays n'en administre qu'une partie depuis la partition de 1947. Les deux nations ont mené deux guerres à ce sujet. Plus récemment, des attaques de militants ont intensifié les tensions, l'insurrection contre le règne indien ayant débuté en 1989.

Cette attaque représente le premier incident majeur depuis que l'Inde a révoqué l'Article 370, conférant un statut spécial au Cachemire en 2019. Après cette décision, la région a connu des manifestations, mais aussi une augmentation du tourisme.

Conséquences et réactions internationales

Les tensions entre l'Inde et le Pakistan ont mené à des mesures de représailles, notamment l'expulsion de diplomates et la suspension des visas. Des frappes transfrontalières étaient anticipées, comme celles qui ont suivi l'attaque de Pulwama en 2019. Le monde reste vigilant face à la possibilité d'une escalade.

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a appelé à "un maximum de retenue", tandis que le président américain Donald Trump a exprimé l'espoir que le conflit "prenne fin rapidement".

Conclusion

Les récentes frappes de l'Inde sur le Pakistan et le Cachemire administré par le Pakistan soulignent la complexité des tensions régionales. Alors que les deux nations continuent de s'accuser mutuellement, la communauté internationale suit de près les développements pour éviter une escalade potentiellement catastrophique.

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