Ce vendredi matin, Santos Cerdán, ancien secrétaire d'organisation du PSOE, s'est rendu au Congrès pour formaliser des démarches liées à sa récente démission. Avant même l'ouverture du registre, il a demandé l'indemnisation qui lui revient après plus de six ans en tant que député, montant qui avoisine les 19 000 euros.
Cerdán a annoncé sa démission lundi, suite à un rapport de l'Unité Centrale Opérationnelle (UCO) de la Garde Civile qui le lie à une supposée affaire de commissions impliquant Koldo García et José Luis Ábalos. En remettant son acte, il a perdu son immunité parlementaire et a été mis en examen par le Tribunal Suprême ce même jour.
Quatre jours après sa démission, Cerdán s'est présenté au registre du Congrès pour formaliser ses documents. Il est arrivé tôt le matin, avant l'ouverture, et a dû attendre dans les locaux parlementaires pour compléter ses démarches. Dans l'un de ces documents, il demande l'indemnisation à laquelle il a droit pour ses six années de mandat.
Le régime de protection sociale des parlementaires stipule qu'après avoir quitté leur poste, les députés peuvent demander une indemnité d'une mensualité par année de mandat, jusqu'à un maximum de vingt-quatre mensualités. Dans le cas de Cerdán, cela représente six mensualités de 3 142,14 euros chacune, totalisant 18 853,84 euros.
Il est important de noter que cette indemnisation est incompatible avec toute autre rémunération, qu'elle provienne du secteur public ou privé. Par conséquent, elle est versée mensuellement. Actuellement, seul un député, l'ancien porte-parole de Sumar, Íñigo Errejón, continue de bénéficier de cette indemnisation, et il est dans son dernier mois de perception.
La démission de Santos Cerdán et sa demande d'indemnisation soulèvent des questions sur les implications financières pour les parlementaires après leur mandat. Cela met en lumière le système de protection sociale en place pour les députés et les défis auxquels ils peuvent être confrontés en période de transition.