Le PSOE et Sumar ont initié la formation d'une sous-commission au Congrès. Cette initiative vise à étudier le reconnaissance et la réparation des victimes d'agressions ou d'abus sexuels infantiles au sein de l'Église Catholique. L'objectif principal est de déterminer comment indemniser ces victimes.
Les deux partis au pouvoir ont uni leurs efforts au Congrès pour déposer cette proposition. Ils espèrent que d'autres groupes de la Chambre se joindront à eux lors des débats jusqu'à l'approbation finale. Aina Vidal, la porte-parole des Comunes, a présenté cette proposition lors d'une conférence de presse.
La sous-commission a pour but de favoriser une réparation tant morale qu'économique de la part de l'Église Catholique. Sumar souligne que la Unité d'Attention aux victimes, mise en place par le Défenseur du Peuple, a enregistré 654 cas à travers l'Espagne. Cela démontre l'ampleur de ces crimes.
Cependant, il est important de noter que peu de cas aboutissent à des procès. Le texte présenté indique que la sous-commission produira un rapport sur les mesures à adopter dans tous les domaines administratifs. Cela vise à garantir la reconnaissance et la réparation des victimes, ainsi que les actions de prévention nécessaires pour éviter de nouveaux abus.
Pour élaborer ce rapport, la sous-commission demandera des comparutions d'experts et d'autres personnes ou organisations jugées compétentes. Cela permettra d'obtenir un aperçu complet de la situation. De plus, la sous-commission pourra demander la documentation nécessaire pour ses travaux.
Verónica Martínez Barbero, porte-parole de Sumar au Congrès, a souligné l'importance de cette initiative. Selon elle, le pays fait face à un problème sérieux concernant les abus sexuels au sein de l'Église Catholique, un problème ignoré trop longtemps par les administrations.
Ce projet de sous-commission représente un pas décisif vers la réparation des victimes. Il vise à corriger une erreur historique en promouvant la reconnaissance des abus subis. La mise en place de cette structure pourrait également inciter d'autres victimes à se manifester.
En fin de compte, la sous-commission pourrait jouer un rôle crucial dans la prévention de futurs abus, en mettant en lumière les lacunes dans les systèmes actuels. Cela pourrait également encourager une réflexion plus profonde sur la manière dont l'Église et les institutions peuvent mieux protéger les individus vulnérables.
La création de cette sous-commission est un développement significatif dans la lutte contre les abus sexuels au sein de l'Église Catholique. Elle représente une opportunité pour les victimes de recevoir la reconnaissance et la réparation qu'elles méritent. Ce processus pourrait également contribuer à prévenir de futurs abus en renforçant les mécanismes de protection.