Une infirmière de 26 ans est actuellement soupçonnée d'avoir commis et filmé des agressions sur des bébés à l'hôpital André-Grégoire de Montreuil, en Seine-Saint-Denis. Ces actes auraient été réalisés sous les sollicitations de son conjoint. Cette affaire a suscité une vive émotion au sein de l'opinion publique.
Ce jeudi, la cour d'appel de Paris a décidé de maintenir l'infirmière sous contrôle judiciaire. Cette décision fait suite à un appel du parquet, après qu'une première décision avait choqué l'opinion. Le sort de son compagnon, également impliqué, sera connu dans les prochaines heures.
Le juge des libertés avait initialement décidé de libérer les deux suspects, malgré les réquisitions du ministère public. Ils avaient été mis en examen pour « agression sexuelle » et « complicité d’agression sexuelle sur mineurs ». Cette libération était conditionnée par une interdiction de contact avec des mineurs.
La décision de maintenir les suspects sous contrôle judiciaire repose sur plusieurs éléments. Ils possédaient tous deux des casiers judiciaires vierges et étaient bien intégrés socialement. Une magistrate a souligné que, malgré la gravité des faits, « le principe, c’est la liberté, pas la mesure de sûreté ». Le risque pour leur sécurité en détention a également été pris en compte.
Juliette S. est soupçonnée d'avoir filmé des attouchements à la demande de Redouane E., son partenaire. Elle a avoué son implication après qu'une des vidéos ait fuité sur les réseaux sociaux. Cela a conduit à sa dénonciation au commissariat de Clichy-Montfermeil.
Cette affaire a provoqué une onde de choc au sein de la communauté, avec des familles exprimant leur indignation. Les perturbations sur les RER B et C pendant le week-end du 15 août ont également été signalées, mais elles ne sont pas liées à cette affaire.
En somme, l'affaire des agressions sur des bébés à Montreuil soulève de nombreuses questions sur la sécurité des mineurs et la responsabilité des adultes. La suite des événements dépendra des décisions judiciaires à venir, mais l'émotion reste palpable au sein de la population.