Des informations alarmantes émergent concernant la sécurité des infirmiers dans l'unité pédiatrique d'un hôpital. Des agressions physiques ont été signalées, mettant en lumière des problèmes de comportement violent chez les jeunes patients. Cet article explore la situation préoccupante qui touche le personnel de santé au Great Western Hospital (GWH) à Swindon.
Depuis avril, des infirmiers au GWH rapportent avoir été agressés par des adolescents en difficulté. Ces incidents incluent des agressions physiques et des abus verbaux envers des patients jeunes et leurs familles. Le climat de travail est devenu préoccupant, avec des membres du personnel prenant des congés maladie en raison de la violence.
Un porte-parole du GWH a déclaré que l'unité pédiatrique est souvent le seul endroit disponible pour les enfants et jeunes vulnérables. La fermeture de l'unité de santé mentale pour adolescents à Riverside a aggravé la situation, laissant le GWH gérer des cas complexes sans alternative.
Des statistiques obtenues par la BBC montrent qu'en mai, il y a eu 13 incidents liés au comportement des patients, avec un nombre similaire en juin. Les agressions ont touché à la fois le personnel et d'autres patients. Ces chiffres soulignent l'urgence d'une intervention appropriée.
Les infirmiers affirment que les statistiques réelles pourraient être sous-estimées, car il est difficile de signaler chaque incident. La pression sur le personnel augmente, et certains infirmiers ont subi des blessures graves à la suite d'agressions.
Les infirmiers de l'unité pédiatrique se sentent souvent ignorés face à la gravité des incidents. Un infirmier a exprimé son inquiétude, disant que les comportements violents ne sont pas pris au sérieux. Les restrictions sur le signalement des incidents compliquent encore la situation.
Un autre infirmier a décrit des cas où des jeunes patients, bien que médicalement aptes à rentrer chez eux, sont maintenus à l'hôpital en raison de leur comportement. Cela a entraîné des dommages matériels et des agressions répétées contre le personnel.
Les responsables de l'hôpital ont reconnu que le comportement des patients est inacceptable. Ils ont mis en place des mesures, mais beaucoup estiment que ces efforts sont insuffisants. Un espace sécurisé a été prévu, mais il n'est pas encore opérationnel.
Les autorités sanitaires locales soulignent l'importance de fournir des soins adaptés aux jeunes en détresse mentale. Le manque de personnel formé en santé mentale complique encore la situation, rendant le travail des infirmiers encore plus difficile.
La situation au GWH met en lumière un problème systémique dans la prise en charge des jeunes patients en détresse mentale. Les agressions envers le personnel de santé doivent être prises au sérieux. Il est essentiel de trouver des solutions pour garantir la sécurité des infirmiers et des patients dans ces unités fragiles.