Le Institut National de Statistique (INE) a annoncé une baisse de l'indice des prix à la consommation (IPC) pour janvier, le fixant à 2,9%. Cette révision est d'une décimale inférieure à celle avancée il y a deux semaines. Ainsi, la taux d'inflation se situe une décimale au-dessus de celle enregistrée en décembre de l'année précédente, qui était de 2,8%, principalement en raison de l'augmentation des coûts de l'énergie.
Ce vendredi, l'INE a également révisé à la baisse la taux annuelle de l'IPC, bien qu'il demeure le plus élevé depuis juin 2024. En revanche, l'inflation sous-jacente, qui exclut les prix de l'énergie et des aliments non transformés, reste stable à 2,4%, soit deux décimales en dessous de celle de décembre.
Le principal facteur derrière cette hausse des prix est l'augmentation des coûts de l'énergie. En effet, les prix des carburants ont entraîné une inflation du transport qui a atteint 1,3%, soit sept décimales de plus. De plus, le coût de l'électricité a également contribué à une augmentation de 7,9% des prix dans le secteur du logement.
En revanche, le secteur du loisir et de la culture a joué un rôle modérateur, avec une augmentation des prix de seulement 1,9%, soit 1,3 points de moins qu'en décembre, grâce à une baisse des prix des paquets touristiques.
Concernant les aliments, leurs prix ont augmenté de 1,8% en janvier par rapport à janvier de l'année précédente, maintenant ainsi la même taux qu'en décembre. Notamment, le prix de l'huile d'olive a connu une forte baisse de 21,9%. En revanche, certains aliments comme la viande ovine et bovine ont vu leurs prix augmenter respectivement de 9,2% et 8,6%.
Les prix des huiles et des graisses ont diminué de 16,4%, tandis que le prix du sucre a chuté de 14,9%. Cette dynamique des prix alimentaires indique des fluctuations significatives sur le marché.
En termes de variation mensuelle, les prix ont augmenté de 0,2% par rapport à décembre, principalement en raison de l'augmentation des coûts de la logement et du transport. Ces hausses sont attribuées à l'augmentation des prix de l'électricité et des carburants, qui continuent de peser sur le budget des ménages.
De plus, la taux de variation annuelle de l'IPCA, l'indicateur harmonisé, s'est établi à 2,9%, une décimale au-dessus de celle de décembre. Cependant, sur le plan mensuel, l'IPCA a enregistré une baisse de 0,1%.
En résumé, l'évolution de l'indice des prix à la consommation montre des signes de pressions inflationnistes, principalement dues à l'énergie. Malgré cela, certaines catégories, comme le secteur du loisir, ont atténué cette tendance. Les autorités économiques soulignent que la croissance économique reste compatible avec une modération des prix, offrant ainsi un certain pouvoir d'achat aux citoyens.