La fluctuation des prix du gaz, de l'électricité et des carburants a eu un impact significatif sur l'inflation. En avril, celle-ci a diminué d'une décimale par rapport à mars, atteignant 2,2 % en taux annuel. Cette information a été confirmée par l'Institut National de Statistique (INE) ce mercredi.
Ce chiffre de l'Indice des Prix à la Consommation (IPC) d'avril représente le niveau le plus bas depuis octobre 2024, où cet indicateur était à 1,8 %. L'INE explique que cette évolution des prix est principalement due à la baisse du gaz, contrairement à l'augmentation enregistrée en avril de l'année précédente.
La réduction des prix de l'électricité a également joué un rôle crucial. De plus, une chute des prix des carburants et des lubrifiants pour véhicules personnels a été observée, alors qu'en avril 2024, ces prix avaient connu une hausse. Ainsi, ces facteurs combinés ont contribué à la modération de l'inflation.
En revanche, l'inflation sous-jacente, qui exclut les variations de l'énergie et des aliments, a augmenté de quatre décimales pour atteindre 2,4 % en calcul annuel. En mars, elle avait atteint un minimum, non vu depuis 2021, à 2 %.
Le rapport de l'INE met également en lumière l'augmentation des prix dans le secteur du loisir et de la culture, qui ont connu une baisse en avril 2024. Cela montre une dynamique variée au sein des différents secteurs économiques, affectant ainsi le budget des consommateurs.
En comparaison mensuelle, les prix à la consommation ont enregistré en avril une hausse de 0,6 % par rapport à mars. Cette tendance est révélatrice d'une certaine stabilité dans l'économie, malgré les fluctuations observées dans certains domaines.
En résumé, l'évolution des prix du gaz, de l'électricité et des carburants a été déterminante pour la modération de l'inflation en avril. Bien que certains secteurs aient vu des augmentations, la tendance générale reste favorable pour les consommateurs. L'INE fournira probablement de nouvelles données pour continuer à suivre ces évolutions économiques.