L'influenceur algérien Doualemn a été libéré du Centre de rétention administrative (CRA) du Mesnil-Amelot le 17 juin. Ses avocats, Me Jean-Baptiste Mousset et Me Emilie Brum, ont confirmé cette information. Après avoir atteint la durée maximum légale de 90 jours de rétention, il est désormais assigné à résidence à Montpellier.
Bien que Doualemn soit libre, il est toujours juridiquement expulsable. Son avocat a expliqué que les relations entre la France et l'Algérie empêchent son expulsion. Il est soumis à des conditions strictes, ce qui le place dans une situation de contrainte malgré sa liberté.
Doualemn, de son vrai nom Boualem Naman, est suivi par environ 138 000 personnes sur TikTok. En janvier, il avait publié une vidéo où il appelait à infliger une sévère correction à un opposant au régime algérien. Cette vidéo a entraîné un signalement par le maire de Montpellier.
Suite à ses déclarations, il a été condamné à cinq mois de prison avec sursis. Le 9 janvier, il a été expulsé vers l'Algérie, mais les autorités algériennes l'ont renvoyé en France, provoquant une crise diplomatique. Il a été interpellé à nouveau en mars et placé en rétention administrative.
D'après son avocat, Doualemn se sent psychologiquement affecté par cette situation. Les événements récents ont eu un impact considérable sur son bien-être mental. Sa libération ne signifie pas la fin de ses problèmes juridiques, mais elle lui permet de retrouver une certaine normalité.
La libération de Doualemn soulève des questions sur la gestion des cas d'influenceurs en situation délicate. Son parcours met en lumière les tensions entre les relations diplomatiques et les droits individuels. L'avenir de Doualemn reste incertain, mais sa situation est suivie de près par les médias et le public.